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Critique de MariePoone


Quand je m'inscris à la Masse Critique Babelio – pour les novices, c'est un site qui propose le deal « tu reçois un livre gratos, en échange tu le chroniques » à partir de 7h du mat' devant le PC façon Vente Privée pour cliquer sur celui qui t'intéresse parmi les centaines proposés et tu reçois celui que t'avais oublié avoir choisi – je choisis toujours, soit des trucs hors des sentiers battus, soit total pifomètre, et ça s'avère étrangement toujours hors des sentiers battus.

Pour ce roman géorgien, Un Moustique dans la Ville, « hors des sentiers battus » n'est pas une vaine expression. C'est limite hors du système solaire.

Un moustique, seul rescapé de son espèce, décide d'aller en ville pour retrouver le meurtrier de ses pairs pour se faire tuer à son tour. Petite précision d'importance, notre moustique a les yeux bleus et c'est un romantique (il tombe amoureux tout le temps) ; lorsqu'il pique, il fait également tomber amoureux les jeunes gens (et leur refile le palu au passage).

Le site de l'éditeur – le Serpent à Plumes – décrit le roman en ces termes :
« Brillant, fantasmagorique, abracadabrantesque, débordant de folie et de poésie, Un moustique dans la ville mêle la métaphysique slave à l'imaginaire oriental, à l'instar de son pays, la Géorgie, pour un roman inoubliable ».
J'y connais que dalle en métaphysique slave pas plus qu'en imaginaire oriental, cela doit être pour ces raisons que le bât a blessé. Et la Géorgie, mise à part sa participation à l'Eurovision, moi pas connaître non plus. Je me suis bien fendue d'une lecture en diagonale glanée sur le Net de l'histoire du pays et de la vie de l'auteur mais cela n'a pas vraiment fait avancer le schmilblik.

Quelques notes d'explication donc en début ou fin de roman pour apporter quelques clés n'auraient pas été superflues.

L'écriture en soi est pénible. Alternant fantasmagorie / hallucinations, les interventions répétées de l'auteur dans le texte avec force digressions et utilisant la technique dite du sillon (du rabâchage de phrases censé hypnotiser) ainsi que les ruptures de rythme dans la narration m'ont rendu difficile la lecture.
Ce n'est pas que j'aime les routes littéraires bien asphaltées, c'est que trop cahoteuses, cela me file la nausée à force.

S'agissant de l'histoire, notre moustique aux yeux bleus est compliqué à apprivoiser. Tantôt à mon sens une métaphore de l'exode rural, tantôt une métaphore de la création littéraire, il faut s'accrocher pour suivre le fil embrouillé des pensées du narrateur.

Cependant, il y a quelques jolies phrases qui m'ont fait sourire (Cf. ajout de citations).
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