Au hasard d'un rayonnage de librairie, ce livre est tombé entre mes mains (et non l'inverse), et j'ai découvert une personnalité fascinante de poète arabe du XI°s, pessimiste, entouré d'une aura de légende misanthropique, auteur de textes secs, aux sentences frappées, sonores, frappantes et pleines de désillusion. J'ai aimé immédiatement en lui un frère de Séféris, un poète qui pense et sent et ne se plaint pas. Hélas le traducteur n'est pas poète, et sa version en vers français est souvent plus que ratée, et mirlitonesque.
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