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Critique de carolinevaree_1679823523273


« Voici le bonheur, voici ce que tu as cherché pendant toute ta jeunesse, voici la jeune fille qui était à la fin de tous tes rêves ! »

J'ai souri comme j'ai baillé au cours de cette lecture… Souri à son charme désuet, à sa tendre naïveté, à son improbable quête d'idéal. J'ai souri à cet instantané de la campagne du début du siècle dernier, à sa nature silencieuse et au temps qui s'égrenait lentement. Douce France, cher pays de mon enfance !

Ce roman est teinté d'une certaine mélancolie, d'autant plus que ce sera le seul d'Alain Fournier. Ce dernier perdra la vie dans une tranchée l'année suivante. Son unique livre a définitivement quelque chose de touchant, un truc d'un autre temps. Et c'est presque une erreur de lire le grand Meaulnes dans une édition neuve, plutôt que de dénicher une relique familiale aux pages jaunies qui sentent la poussière.

Mais ! Mais… j'ai aussi beaucoup levé les yeux au ciel devant le manque de crédibilité de cette histoire d'amour.

QUI gâche toute une vie pour rechercher la zouze aperçue dix minutes lors d'un goûter déguisé auquel tu as tapé l'incruste ? QUI met vingt ans à retrouver un château situé dans un rayon de dix bornes ? Et quand ENFIN, nous parvenons à résoudre l'équation : meuf + château + polichinelle dans le tiroir du premier et seul coup, QUI, mais QUI se barre pour suivre le frère pourri-gâté-maniaco-dépressif ?

Je suis navrée, ce n'est pas beau. C'est idiot.
Zut à la fin.
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