>
Critique de OverTheMoonWithBooks
Un recueil de contes qui permet de voir la littérature turque sous un autre angle - bien qu'on y retrouve des motifs communs à d'autres de ses grands écrivains.
Les illustrations de Sandra Albukrek-Sebban accompagnent merveilleusement ces textes qui mélangent de façon très savoureuse tradition ottomane et valeur de l'Islam.
Les habitués et/ou aficionados de littérature turque retrouveront dans ces contes la vision ottomane de la vie qui veut qu'il y ait besoin de détours pour arriver à son but. Et oui, toujours et encore ce motif du cercle dans la construction de la narration. Motif d'autant plus présent dans les contes du fait qu'ils commencent tous par ces étranges phrases que constituent le "tekerleme" (du turc "tekerlek" = roue). A l'inverse de notre très occidental "Il était une fois", son équivalent turc met en exergue la dimension absurde et irréelle de l'histoire qui va nous être contée - de l'histoire, peut-être un peu de la vie aussi !
Tous les contes de ce recueil ne se valent pas, pour ma part, voici mon podium de contes gagnants :
* "Le sourire du poisson"
* " La fortune éternelle"
* ex-æquo "Les sept fous" et "Le renard et le serpent "
Ces contes ont toute la sagesse et le piquant des récits turcs pour ceux qui aimeraient s'y initier.
Et bien sûr, autre dimension importante des récits turcs : la nourriture ! que l'on retrouve dans "Le tailleur et sa femme". Un conte qui nous parle du mystère de l'amour quand il est sincère et permet de tenir face à toutes les épreuves.
Quel que soit le conte que vous choisiriez de lire : ne chercher pas de logique (où pour se rendre à un point C il faut passer par le point B) : il n'y en a pas ! Et alors ? Cela empêche-t-il le lecteur de prendre ces histoires comme elles sont ?
Une lecture agréable.
Les illustrations de Sandra Albukrek-Sebban accompagnent merveilleusement ces textes qui mélangent de façon très savoureuse tradition ottomane et valeur de l'Islam.
Les habitués et/ou aficionados de littérature turque retrouveront dans ces contes la vision ottomane de la vie qui veut qu'il y ait besoin de détours pour arriver à son but. Et oui, toujours et encore ce motif du cercle dans la construction de la narration. Motif d'autant plus présent dans les contes du fait qu'ils commencent tous par ces étranges phrases que constituent le "tekerleme" (du turc "tekerlek" = roue). A l'inverse de notre très occidental "Il était une fois", son équivalent turc met en exergue la dimension absurde et irréelle de l'histoire qui va nous être contée - de l'histoire, peut-être un peu de la vie aussi !
Tous les contes de ce recueil ne se valent pas, pour ma part, voici mon podium de contes gagnants :
* "Le sourire du poisson"
* " La fortune éternelle"
* ex-æquo "Les sept fous" et "Le renard et le serpent "
Ces contes ont toute la sagesse et le piquant des récits turcs pour ceux qui aimeraient s'y initier.
Et bien sûr, autre dimension importante des récits turcs : la nourriture ! que l'on retrouve dans "Le tailleur et sa femme". Un conte qui nous parle du mystère de l'amour quand il est sincère et permet de tenir face à toutes les épreuves.
Quel que soit le conte que vous choisiriez de lire : ne chercher pas de logique (où pour se rendre à un point C il faut passer par le point B) : il n'y en a pas ! Et alors ? Cela empêche-t-il le lecteur de prendre ces histoires comme elles sont ?
Une lecture agréable.
