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Critique de Acerola13


Kangni Alem nous livre avec La gazelle s'agenouille pour pleurer un étrange recueil de courtes nouvelles où se côtoient prostituées, soldats, politiques et immigrés. On passe du Togo à Macao, de Tirana aux Etats-Unis dans des soubresauts qui désorientent le lecteur, tout comme les mises en abîmes parfois utilisées par l'auteur.

Si la langue est très riche et parfois enlevée, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher et à comprendre certaines des nouvelles ; je me suis plusieurs fois sentie totalement perdue entre la réalité, ce qui relève de l'imaginaire des personnages et les sous-entendus ou renvois de l'auteur à une situation politique d'un pays dont on ignore le nom. Certaines des nouvelles dénoncent les régimes politiques africains et les scènes de brousse horribles où le plus fort fait sa loi et abuse de sa cruauté, tandis que d'autres voient leurs protagonistes sombrer dans l'absurdité.

Mon opinion finale est mitigée ; si l'on sent une vraie maîtrise de l'auteur pour dessiner et décrire ces situations anarchiques où l'on s'y perd, l'ambiance pesante et les atrocités décrites peinent à subjuguer le lecteur : la lecture met mal à l'aise, et je me suis sentie véritablement soulagée en atteignant la dernière page.
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