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Critique de Delphou


Pénélope, bientôt 17 ans, est en révolte contre son père qu'elle tient pour responsable du divorce de ses parents, quatre ans plus tôt.
Le roman débute par une scène entre Pénélope et sa mère, anthropologue, qui lui annonce qu'elle part en mission en Nouvelle Guinée et que pendant onze mois, elle va devoir habiter chez son père à Libourne.
Je m'attendais à lire un roman un peu sombre sur une ado en colère, une famille recomposée où les tensions explosent, le mal-être de cette jeune fille... C'est mille fois plus que ça ! Il y a une telle lumière, un tel amour des autres, un tel humour qu'on ne sent oppressés à aucun moment, même les plus durs.
Pénélope va se trouver plongée dans un océan de bienveillance, d'amitié, d'énergie et elle va se révéler.
Cécile Alix nous dresse une fresque débordante d'images, de références et d'humour, emplies de personnages attachants, de musique, d'amour, d'humain. Il va y avoir des rencontres incroyables, un garçon au sourire éclatant, une bimbo intello, une prof féministe, une fille sublime à moto, une autre en souffrance dans la rue, et quelle famille somptueuse ! Pas du tout celle que Pénélope pensait trouver.
J'ai adoré découvrir la passion de Pénélope (la broderie), le bureau des courriers égarés, l'atelier du père Noël et ces maisons à la ville et à la campagne que l'on rêve d'habiter.
On ressort de cette lecture le sourire aux lèvres avec l'envie d'aimer. À lire passionnément de 12 à 112 ans !
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