AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meps


Je poursuis mes lectures "écrivains des médias" puisque après Claude Sérillon et PPDA, je lis mon premier livre d'Isabelle Alonso. Le parallèle est peut-être exagéré, parce que la notoriété d'Isabelle Alonso est sans doute moins envahissante que celle des deux autres et aussi parce que Isabelle Alonso a d'abord été repérée comme auteure (d'un essai certes mais auteure tout de même) avant de devenir médiatique pour son féminisme via Les Grosses Têtes puis Laurent Ruquier.

De féminisme, c'est essentiellement de ça qu'il est question dans ce livre, en tout cas la question de ce qui fait qu'on devient femme, des changements de la puberté. C'est dans ces pages que l'auteure est la plus douée, on sent qu'elle maîtrise son sujet et qu'elle a des angles de vues originaux, notamment les pages sur les règles qui justifient en partie le rouge du titre. L'autre partie du rouge, celui du communisme, de l'anti-franquisme donne lieu à des pages qui m'ont semblé plus cliché, plus attendues et qui atteignent moi à l'émotion.

Le contraste est également assez flagrant entre les scènes de dialogue entre jeunes filles au début du collège, touchantes dans leur simplicité assumée et les pages d'envolée plus lyrique où je ne suis pas parvenue à suivre l'auteure dans certaines envolées stylistiques qui m'ont semblé artificielles.

Une impression contrastée donc, d'autant que les chapitres courts font plus cartes postales remplies d'impressions et pas assez consistantes pour réellement donner corps à des personnages que l'on sent-sait n'être que les alter-ego des membres réels de la famille de l'auteure.

Le moment passé reste agréable... peut-être aussi grâce à la brièveté de l'opus qui permet d'échapper à la lassitude.




Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}