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Critique de Calidia


Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire de la fantasy française, et pour une première expérience, c'est plutôt réussi !
L'insertion dans le livre se fait très facilement ; s'il faut souvent plusieurs chapitres pour s'habituer au monde décrit et à toutes ses particularités, celui-ci ressemble beaucoup au nôtre et ne recèle finalement que très peu de magie. C'est peut-être là la caractéristique principale de ce livre : pas de créatures magiques, de pouvoirs surpuissants, mais seulement des thèmes peu courants dans le genre : l'esclavage, la religion, la politique…
La « magie » dans ce livre repose sur des croyances, des coïncidences suspectes et toutes sortes de cultes. Il semblerait que la véritable magie soit celle de l'amour : celle du souverain envers son peuple, de la mère envers son enfant, de l'amant envers sa compagne.
L'univers est parfaitement mis en place : le monde est détaillé et chaque Royaume a sa place, la politique y est bien expliquée ainsi que les diverses religions.

L'ouvrage commence avec un jeune galérien, Arekh, qui, après un naufrage, est sauvé par la reine d'Harabec, Marikani, et l'une de ses compagnes, Liénor. Les héros partent alors pour un long périple : du Royaume d'Harabec à la Cité de Reynes, en passant par celle de Salmyre.
L'intrigue principale est centrée sur les esclaves, et l'on comprend dès le début que va se jouer leur libération. Autour gravite l'histoire d'Arekh, un jeune inconnu dont le passé est révélé au fil de l'histoire.
Si j'ai trouvé cette intrigue originale, je regrette un peu que les événements soient si aisément devinables. le dénouement des deux premiers tomes ne laissent aucun suspens, on sait dès les premières pages ce qui va arriver. Quant au dernier opus, la fin m'a un peu déçue sur le moment, mais avec du recul, elle montre finalement l'ampleur que peut prendre la religion pour un peuple.

En ce qui concerne les personnages, j'ai beaucoup aimé celui d'Arekh, dont le caractère a nettement évolué au fil du livre, au contraire de personnages secondaires comme Laosimba, qui sont plus stéréotypés. J'avoue avoir aussi un petit faible pour Harrakin (le souverain d'Harabec) qui prend un peu plus d'importance dans le dernier tome.

Le gros plus d'Ayesha est les thèmes qu'il aborde et qui changent de la fantasy traditionnelle, tout en gardant de nombreuses aventures pour les héros.
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