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Critique de Nodib29


Jean-Jacques Antier est un bon spécialiste de l'histoire maritime mais un piètre romancier.
La vie des gardiens du phare d'Armen est bien restituée, c'est ce qui m'intéressait dans ce roman, je n'ai pas été déçue.
Comme je m'y attendais pour avoir déjà lu cet auteur auparavant, les aventures de Gildas Kerdaniel ne sont absolument pas crédibles. Une riche jeune fille intrépide et libérée qui fait des crêpes pour un invité de son père et vient elle-même les servir ? C'est le genre de détail qui tue ! Toute l'intrigue est à l'avenant, mieux vaut en sourire.
Ce qui m'a consternée, c'est de retrouver, à la troisième page, une phase qui m'avait marquée dans le roman que je venais juste de terminer. Comment ne pas reconnaître dans « A tribord, les courants du Raz roulent avec la majesté d'un fleuve. » la si belle prose d'Anatole le Braz dans « Le Gardien du Feu » : « Les courants du Raz, apaisés, roulent avec une silencieuse majesté de fleuves. » (début chapitre IV) . Combien d'emprunts à des prédécesseurs plus doués que lui Jean-Jacques Antier a-t-il fait dans cet ouvrage ? J'avoue m'être posé la question à chaque fois que je tombais sur un beau passage, ce qui n'aide pas à apprécier un auteur.
Malgré cela, « Tempête sur Amen » peut être une bonne lecture pour des vacances du côté d'Audierne ou de Douarnenez, ma ville natale : pas trop compliquée, mais instructive quand même.
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