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Critique de Arimbo


C'est, lors de l'entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa femme Méline, et avec eux tous ces jeunes qui firent le sacrifice de leur vie pour la France, écoutant le coeur serré et les larmes aux yeux la chanson faite par Leo Ferré sur le poème d'Aragon Strophes pour se souvenir, un poème que je savais par coeur, que je suis revenu à ce recueil lu il y a si longtemps.

C'est de la poésie populaire, au bon sens du terme, je trouve.
Ici on est loin du poète surréaliste des années vingt, Feu de joie, le mouvement perpétuel, etc…
Et pas étonnant que tant de poèmes furent mis en musique, chantés par Ferré, Ferrat, Montand entre autres. Ces poèmes ce sont des chansons qui racontent la vie, avec fantaisie ou avec tristesse, l''amour beaucoup, l'absurdité de la guerre aussi, le courage de quelques-uns, la laideur des villes et la beauté de la nature, l'empathie pour toutes et tous les humbles, les délaissés de l'existence, surtout les femmes. Et aussi la désillusion des idéaux perdus, notamment celui du communisme dans La nuit de Moscou.

Et puis c'est fait le plus souvent, malgré quelques poèmes en vers livres, avec une versification savante, variant les mètres et la disposition des rimes, mais qui a du sens, qui accompagne le lyrisme.

En conclusion, ça fait du bien de revenir à tous ces beaux poèmes humanistes.
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