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Critique de bdelhausse


Un deuxième tome bien plus construit et rempli que le premier. On développe l'armée par le biais de plusieurs personnages intéressants dont le Flame Alchemist. D'ailleurs, on va découvrir un paquet d'alchimistes d'Etat. Il y a foule, finalement, dans cette profession.

Edward Elric, le Full Metal Alchemist, est présenté au Tisseur de vie, un alchimiste qui essaie de donner la vie. Mon chapitre préféré, car très glauque dans le fond, sous des dehors très proprets. le hiatus entre le dessin assez simple, sans fioritures, et le propos très sombre fonctionne à merveille. Surtout quand arrive un nouveau méchant en fin de chapitre. Je n'en dis pas plus, j'ai bien aimé.

Les deux chapitres suivants sont assez inégaux. Pas mal de bagarres, dont le rendu est correct sans plus. Ce n'est que mon avis. La mise en page et le dessin pas trop chargé est une vraie aubaine pour moi. Je ne supporte pas les planches (au format manga) surchargées d'effets. Ici, c'est net, c'est déjà ça. Dans ces deux chapitres, on en apprend un peu plus sur le justicier divin qui s'en prend aux alchimistes. Il n'y a pas vraiment de suspense, mais cela se lit bien.

Le dernier chapitre permet d'en apprendre un peu plus sur le passé, sur les recherches et expérimentations menées lors de la guerre civile contre le peuple Ishbal dont est issu le justicier des chapitres précédents. On retrouve une ennemie du tome 1. On commence à entrevoir les possibilités offertes par l'alchimie et les oppositions entre factions rivales.

Le ton global est un peu plus homogène que dans le tome 1 qui se cherchait encore pas mal. Ici, même s'il y a des touches d'humour un peu potache, on monte d'un cran dans le glauque, le sérieux et l'intense. C'est plutôt intéressant. A côté d'Edward Elric et de son frère, les personnages "secondaires" prennent un peu de corps. Tant mieux.
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