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Critique de Davalian


Les pétaures se cachent pour mourir est l'avant-dernier tome de la série Lanfeust de Troy. Il aura fallu lire la petite annonce laissée en conclusion pour s'en convaincre, car rien ne laisse présager une fin approchante.

L'album suit le groupe de personnage mené par Lanfeust. Ses amis et lui-même sont lancés sur la piste de la bête mystérieuse qui est à l'origine des pouvoirs de l'épée. le chemin pour y arriver sera long et… encore plus long que prévu. Fort heureusement, de nombreuses surprises viendront émailler le trajet. Les facéties de Hébus, les traits d'humour du dieu mineur Sphax, sans compter l'arrivée d'une étrange, mystérieuse et attachante créature. Comme si tout cela ne suffisait pas, le groupe intègre également une caravane et devra composer avec de nombreuses péripéties.

Les intermèdes consacrés à Eckmul sont en comparaison, légèrement plus décevants. L'album s'ouvre sur la prestation d'un mystérieux justicier. Il s'intéressera également à Cixi (curieusement en retrait ici) à Thanos (également peu présent, sinon pour donner une certaine tension ici ou là) et à l'Haruspice (encore moins visible que les deux précédents). Tout cela est plutôt convenu, sans surprise. Il n'y a pas vraiment de révélation fracassante et il reste de nombreuses questions sans réponse.

Au titre des rares nouveautés, doit être mentionnée l'apparition de nouvelles créatures : les sirènes ! de nouvelles têtes viennent enrichir la galerie des personnages. A coup sûr, certains des nouveaux venus vont apporter leur grain de sel dans le dénouement. Les apports restent toutefois limités et l'objectif de l'album semble être de faire patienter les lecteurs avant le grand final.

Malgré tout, la lecture de cet opus reste plaisante : les dessins, les traits d'humour et certaines séquences (notamment lors d'une soirée autour d'un feu de camp qui fera penser à Bons baisers de Russie et dans une moindre mesure au Scorpion) sont hautement sympathiques.

Si l'intrigue semble piétiner plus qu'elle n'avance, elle réserve donc de bons moments. Autant reconnaître que sa lecture est loin d'être désagréable bien que frustrante. Cet effet reste toutefois largement atténué puisque la suite qui est disponible en librairie.
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