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Critique de tchouk-tchouk-nougat


La vie que Poppy avait connue, tout ce qu'elle croyait savoir sur son monde, s'est écroulé. Ce qu'elle pensait être ses protecteurs sont en fait des monstres se nourrissant du sang des enfants, l'amour de sa vie est en fait le prince d'un royaume ennemi et elle n'est pas l'élue mais une prisonnière et un pion. Quel sens va-t-elle maintenant donner à sa vie alors qu'elle peut désormais faire des choix par elle même ?

Ce second tome démarre franchement doucement et il faut attendre les
200 dernières pages pour que ça bouge véritablement et que l'on retrouve de l'action, du mystère et des retournements de situation.
Les 500 premières pages sont dédiés à l'histoire d'amour entre Poppy et Casteel. J'aime bien un peu de romance dans les histoires, et je n'ai rien contre un peu d'érotisme non plus, mais il ne faut pas que ça soit au détriment du scénario. Surtout qu'au départ on parle très peu de sentiment. Poppy se pose beaucoup de question, entre trahison, devoir, amour et désir, elle ne sait plus trop où elle en est. On l'a comprend, on ressent de l'empathie pour elle. Par contre l'auteur a beaucoup de mal à humaniser Casteel. En plus de lui faire faire des choses hyper violente sans ciller, il passe son temps à ne parler que de désir sexuel. On ressent comme un malaise, comme une relation malsaine entre eux. Genre male puissant qui fait ce qu'il veut d'une pauvre femme qui ne peut contrôler ses pulsions sexuelles dès qu'elle voit son corps parfait... Et l'auteur qui en rajoute des caisses, qui se répète encore et encore. Je crois qu'on a déjà bien saisit à la lecture du premier tome, à quel point le prince d'Atlantie est beau, musclé, avec des yeux dorés et un parfum de pin et d'épices, et à quel point Poppy se sent emplie de désir physique dès qu'elle le voit... Les répétitions, les scènes de sexe qui finissent par ne plus rien apporter d'autres qu'un sentiment de malaise, finissent par être lassant.
Heureusement ils finissent par avouer leur sentiment réciproque et l'on peut espérer que l'auteur passe un peu à autre chose. Petit à petit au fil des aveux plus personnels on apprend à aimer un peu mieux Casteel, à comprendre ses fêlures. Il est quand même plus intéressant comme ça que comme brute épaisse ou comme mâle alpha sur de son charme physique ou comme macho qui ne pense qu'au sexe même quand la femme en face de lui dit non.
L'histoire mériterait d'être un peu plus équilibrée. J'ai dévorée les dernières pages où l'action, les révélations sur la nature de Poppy ou sur le royaume d'Atlantie et les sentiments s'enchainent. Alors que certains passages répétitifs me faisaient soupirer. Peut être à trop vouloir mettre d'érotisme, une fois sur deux malvenu, l'auteur perd un peu son fil de l'histoire.
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