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Critique de LVI
Femme ou démon ?
En 300 pages grand format, relié et doré sur les trois tranches (et désormais pour moins de la moitié de son prix de départ, ce qui en fait un quasi cadeau), l'autrichienne Marie-Theres Arnbom nous propose un superbe livre de photos sur Marlene Dietrich (1901-1992), complément indispensable évidemment aux nombreuses biographies sur la star qui donnent tous les détails de sa vie, professionnelle et privée, avec comme toujours dans ces cas-là, juste quelques petites photos, ce qui est toujours absolument frustrant, surtout dans le cas d'une femme aussi fascinante que Marlene qui bien sûr méritait plus que beaucoup toutes ces splendides photos (en noir et blanc pour la plupart et le plus souvent en pleine page) illustrant la vie et la carrière de la plus antinazie des allemands d'alors.
De la Marlene au visage poupin de ses débuts à la star vieillissante des années 60 en passant par la Marlene mythique, la séductrice androgyne aux pommettes saillantes, inaccessible et parfaite (après quand même quelques ‘retouches'), séduisante et redoutable, cette envoûtante créature en frac et haut-de-forme munie d'accessoires masculins (tel le monocle) aura joué avec les genres, tournant la tête aux unes comme aux autres.
Une blonde aux grands yeux bleus, avec de longues jambes et une voix rauque unique (qui lui permit de faire sensation sur la scène en tant que chanteuse autant qu'elle le fit en tant qu'actrice devant les caméras), qui donna parfois l'impression d'être une femme froide et méprisante, au regard aussi dédaigneux que mystérieux, alors qu'elle fut avant tout une femme engagée et généreuse, forte et courageuse, aux antipodes de son personnage hollywoodien, une femme de fer disciplinée et maîtresse de soi (on ne naît pas prussienne pour rien), qui fascina et continuera de fasciner, au même titre que la ‘Divine', Greta Garbo bien sûr (les européennes du Nord avaient alors une côte d'enfer à Hollywood), voilà la Dietrich que ce ‘beau livre' donne à découvrir. Ne vous en privez surtout pas !
En 300 pages grand format, relié et doré sur les trois tranches (et désormais pour moins de la moitié de son prix de départ, ce qui en fait un quasi cadeau), l'autrichienne Marie-Theres Arnbom nous propose un superbe livre de photos sur Marlene Dietrich (1901-1992), complément indispensable évidemment aux nombreuses biographies sur la star qui donnent tous les détails de sa vie, professionnelle et privée, avec comme toujours dans ces cas-là, juste quelques petites photos, ce qui est toujours absolument frustrant, surtout dans le cas d'une femme aussi fascinante que Marlene qui bien sûr méritait plus que beaucoup toutes ces splendides photos (en noir et blanc pour la plupart et le plus souvent en pleine page) illustrant la vie et la carrière de la plus antinazie des allemands d'alors.
De la Marlene au visage poupin de ses débuts à la star vieillissante des années 60 en passant par la Marlene mythique, la séductrice androgyne aux pommettes saillantes, inaccessible et parfaite (après quand même quelques ‘retouches'), séduisante et redoutable, cette envoûtante créature en frac et haut-de-forme munie d'accessoires masculins (tel le monocle) aura joué avec les genres, tournant la tête aux unes comme aux autres.
Une blonde aux grands yeux bleus, avec de longues jambes et une voix rauque unique (qui lui permit de faire sensation sur la scène en tant que chanteuse autant qu'elle le fit en tant qu'actrice devant les caméras), qui donna parfois l'impression d'être une femme froide et méprisante, au regard aussi dédaigneux que mystérieux, alors qu'elle fut avant tout une femme engagée et généreuse, forte et courageuse, aux antipodes de son personnage hollywoodien, une femme de fer disciplinée et maîtresse de soi (on ne naît pas prussienne pour rien), qui fascina et continuera de fasciner, au même titre que la ‘Divine', Greta Garbo bien sûr (les européennes du Nord avaient alors une côte d'enfer à Hollywood), voilà la Dietrich que ce ‘beau livre' donne à découvrir. Ne vous en privez surtout pas !
