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Critique de PetiteNoisette


Après 100 pages, j'abandonne ma lecture. Ca m'arrive très peu, généralement je me force. Mais là ça fait une semaine que je suis dessus et cette lecture me mets dans un état de malaise que je n'aime pas du tout.

Le lecteur suit Sammie, une femme qui a tout arrêté pour élevé son fils Samson, 8 ans. Sa femme Monika est assez peu présente, elle travaille beaucoup et considère que Sammie doit s'occuper de la maison et de leur fils puisqu'elle ne travaille pas. Sammie ne se l'avoue pas mais elle commence franchement à tourner en rond. D'autant plus que son fils est spécial. Il parle peu, il fait des crises et il faut toujours le prendre avec des pincettes. Sammie est sur les nerfs, surtout quand il se met à mordre. le lecteur comprend que son monde, leur couple, leur famille, est plus ou moins en train de s'effondrer. Elle qui voulait montrer qu'une famille queer est possible, qu'une famille queer parfaite, est possible, est en train de réaliser que la sienne est loin de cela. Pour autant, il est impossible de l'avouer, de se l'avouer.

Ce roman est glauque. Il provoque un malaise indescriptible. J'ai détesté Samson, je n'arrive pas à comprendre si son personnage est mal écrit ou s'il a un trouble (comme de l'autisme ?) qui expliquerait sa façon d'agir. Il a 8 ans, c'est l'âge de Mini-Noisette. Mais j'ai eu l'impression que l'autrice décrivait un enfant de 3 ans. du coup j'ai trouvé ça complètement fake (mais peut-être que si j'avais continué ma lecture j'aurai eu une explication).

Bref, je n'ai pas envie de m'infliger ce malaise plus longtemps...

Je remercie quand même Babelio et l'éditeur de m'avoir envoyé ce roman, même si avec moi ça n'a pas pris.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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