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Critique de Sando


Le texte de Daniel Arsand se présente comme une confession pour dire un certain mal-être, une solitude et une mélancolie qui l'ont longtemps entravé. C'est aussi et surtout un magnifique hommage à Que Tal, son compagnon félin durant douze années. Ce petit être poilu discret, mais exigeant et omniprésent qui va venir soigner la solitude qui rongeait son maître. L'amour de l'auteur pour son chat est palpable et rejaillit avec force entre les lignes. On sent son émotion lorsqu'il décrit la beauté sauvage de l'animal, leurs habitudes de vie commune…
Daniel Arsand nous raconte aussi la douleur de la perte à la mort de son plus fidèle compagnon. Mort dont il se sent coupable et qui réveille en lui toutes les autres pertes. C'est l'occasion pour lui de passer en revue certains points douloureux de sa vie. Sa relation difficile aux autres, la dissimulation de son homosexualité tant que ses parents étaient vivants, la libération apportée par l'écriture… Malheureusement, et c'est ce qui nuit au texte je trouve, il y a une certaine forme d'auto-apitoiement qui tient une part trop importante dans le récit. J'ai parfois eu l'impression de lire quelqu'un qui se complait dans son malheur et se lamente sur son sort, ce qui m'a très vite agacée. Je n'ai pas vraiment été émue par le texte, alors même que j'aurais dû y être sensible ayant mon chaton dans le creux de l'épaule pendant ma lecture. Daniel Arsand nous livre un récit intimiste, peut-être trop, qui aurait gagné en force s'il s'était limité à la relation homme/animal je trouve…
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