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Critique de RChris



C'est un prologue accrocheur qui m'a invité à cette lecture. Florence Arthaud nous parle en courts chapitres de la nuit où, accroupie à l'arrière de son voilier, elle est tombée à l'eau : “Cette chute idiote, bon sang, quelle dérision ! on dit en Bretagne que la plupart des marins retrouvés noyés ont la braguette ouverte !”

La petite fiancée de l'Atlantique égrène ses souvenirs au fil de l'eau de son naufrage.
Au seuil de la mort, elle revisite sa vie de sportive et de femme libre et révoltée, de “sauvage qu'aucun homme ni aucune loi ne pourrait plus jamais réprimer.”

Dans son dernier chapitre, elle nous livre : “Aujourd'hui, j'ai conscience que j'aurais pu -j'aurais dû- mourir, et cela me touche profondément. C'est sans doute ce qui m'oblige à témoigner. Vivre pour moi même, franchement, je m'en moque. A quoi sert de gagner dix minutes ou quelques années en plus ?”
Cette phrase prend du relief lorsque l'on sait que sa vie n'a été prolongée que de quatre années avant son crash en hélicoptère.
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