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Critique de Sachenka


L'aube à Fondation est le septième roman de la série à succès mais le deuxième dans l'ordre chronologique. Un préquel qui suit un autre préquel. Ouf ! J'ai préféré commencer à lire dans cet ordre plutôt que dans celui de parution des livres et je le regrette un peu. Je suppose que ça jette les bases à pleins de trucs qui ne seront peut-être pas aussi bien expliqués plus tard mais la charge émotive n'était pas là… ou presque pas. Je lis, un peu tardivement, qu'on suggère aux lecteurs de ne pas commencer par les préquels d'Asimov. Trop tard pour moi, j'espère que vous ferez différemment.

D'abord, il y a ce protagoniste Hari Seldon, idéaliste, qui travaille à sa fameuse théorie de la psychohistoire qui permettrait de prédire l'avenir. Mais, à voir comment vont les choses dans l'empire galactique, pas besoin de dons pour se rendre compte que la chute est tout près. Ça paraît beaucoup à la façon dont les proches de Seldon disparaissent les uns après les autres. La nostalgie risquait de me prendre à la fin (je suis sensible aux «fins de règne»). Je l'ai été un peu mais autant que je l'aurais cru. Peut-être parce que je ne me sentais pas suffisamment investi des personnages secondaires.

Ensuite, il faut dire que la bande de Seldon est engagée, du début à la fin, dans une multitude de péripéties continuelles (et certaines que je juge inutiles) sans qu'il y ait vriament une explication à la fin, comme c'était le cas dans le tome précédent. J'avais l'impression que le récit n'était porté que par l'action et c'est un peu dommage. Peut-être l'auteur a-t-il voulu trop en mettre, condenser toutes ses idées ? (40 années à évoquer, c'est beaucoup!) Mais je ne suis pas certain du résultat. Toutefois, ce qui m'a surtout déplus, c'était les dialogues qui n'en finissaient plus de finir. À croire que tout le monde dévoile tout ses plans en parlant, parlant et parlant.
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