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Critique de LoupAlunettes


La couverture ne laisse pas présager l'ambiance bonne enfant de début d'aventure, et vice versa.

La 1ère de couverture donne plutôt dans le registre Fantastique sombre, dirait-on et pourtant, encore une fois, sur les 1ères pages du livre rien ne laisse supposera la possibilité d'évoluer dans ce sens.

Les premiers chapitres sont d'un ton accessible, sympathique et léger à l'identique d'un Percy Jackson plutôt qu'un Épouvanteur.



Arlo, 12 ans, emménage un peu en urgence avec une partie de sa famille chez un oncle taxidermiste qu'il ne connait pas encore, dans des circonstances qu'on vous laisse découvrir.

Nouveau collège, nouveaux copains et nouvelles habitudes pour l'ado'.



Rapidement, nous en arrivons aux faits.

L'univers fantastique s'impose d'une manière décalée comme une chose quotidienne somme toute banale.

Les enfants sont tous Rangers ( scout, dirions-nous, pour ce petit coin perdu charmant et montagneux de Pine Mountain) et sont dans une mission de préservation d'une faune très très spéciale et exotique dont Arlo n'a jamais entendu parlé ( nous non plus, pour vous dire sincèrement).

Un point d'humour.

Les enfants de Pine Mountain inverse les rôles.



Tout s'expliquera par l'univers de Pine Mountain lui-même ou plus exactement l'intrusion dans les zones des Longs Bois.

On ne veut rien gâcher de la découverte mais ce qu'il faut savoir c'est qu'il vaut mieux être Ranger pour ne pas s'y perdre à jamais.



N'y a t'il pas d'adultes pour vous mettre en garde et vous préserver?

Faut-il encore que les adultes de Pine Mountain se souviennent.

Les enfants entretiennent ainsi simplement ce secret dans le loisir partagé qui consiste en quelque sorte à maîtriser sa connaissance des Longs Bois.



Petit point d'intrigue, Arlo, brave garçon peu doué dans sa scolarité, semble en revanche ici dans la capacité exceptionnelle de resituer les choses perdues, plus exactement les gens disparus.

Cela accroche donc rapidement notre intérêt, en plus du ton attachant distillé par la jeune troupe de nouveaux copains.

Il nous tarde de cerner les parfaits contours de cette dimension étrange des Longs Bois, puis de passer de l'autre côté du miroir de façon bien équipée.



John August raconte l'aventure sur une narration indirecte mais toutefois vue à la hauteur d'Arlo, il respectera son ton. Ses observations sur le langage employé par chacun et qui le désarçonne comme du non sens, une incompréhension momentanée du monde qui l'entoure, nous font sourire et en font un personnage plus fin qu'il ne le croit.

Avec le mystère des Longs Bois, il aura de quoi s'interroger. Il fera parfois doucement l'impasse pour ne pointer le doigt que sur l'essentiel, il a une bande de copains! Enfin!

Cette dimension est distrayante et compense l'absence de descriptions de personnages. Leur caractère et les faits les entourant importent plus.



Le bois est rempli de mystères. C'est intrigant, amusant, Arlo est promu évidement à un drôle de destin.

Il est à découvrir.

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