Tout d'abord un grand merci aux éditions Imago et à la Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce joli livre et pour la belle découverte.
Le roman s'ouvre sur le meurtre de Victoria par Jacob. On va ensuite remonter la vie de ce Jacob, jeune juif très tôt orphelin de mère. de deuil en exil, on suit la construction émotionnelle de l'adolescent jusqu'à son acte irréparable.
La construction du roman me rappelle beaucoup celui de
Chanson Douce de
Leila Slimani. Un crime puis un retour dans le passé pour tenter de comprendre le passage à l'acte.
Toutefois, l'originalité de
Jeanne Auzas réside dans l'écriture à la première personne du singulier, dans la peau et à travers les yeux de Jacob.
J'ai bien aimé l'histoire mais suis un peu restée sur ma faim. J'aurais aimé que l'autrice profite de ce "JE" pour fouiller davantage les ressorts et la construction psychologique et émotionnelle de Jacob.
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