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Critique de Apache
Les deux faces de l'amitié, enchantement et dévastation, sont elles une réalité pour tout le monde ?
C'est une question que je me suis souvent posée.
Élisa a 14 ans.
Elle emménage dans une ville de bord de mer qu'elle ne connaît pas, avec une famille dysfonctionnelle et une piètre estime de soi.
Quand elle rencontre la flamboyante Béatrice, belle, culottée, c'est comme si les nuages s'écartaient pour laisser filtrer un rayon de lumière chaude.
Admiration, fascination, elle devient rapidement le pivot de sa vie et elles échangent les clés qui leur donnent mutuellement accès à la fragilité de l'autre.
Bien des années plus tard, elle crache son histoire sur le papier.
J'ai parcouru la 1ère moitié du roman comme on traverse un champs de patates. Terrain accidenté, un creux, une bosse et rebelote.
Tour à tour captée par l'histoire puis agacée par les personnages, les longueurs, les piétinements, jusqu'à ce que je comprenne que ce qui fait mon agacement est l'essence même du roman : l'adolescence.
Ce n'est pas un récit, mais une immersion complète : chaos des émotions, démesure des sentiments (injustice, haine, exaltations, désespoirs...), ingratitude, tâtonnements, nombrilisme, l'expérience est convaincante, surtout si l'on se déleste de son regard d'adulte.
La toile de fond est riche, l'Italie provinciale, les années 2000, le lycée, la naissance d'internet, le cercle familial...
J'y suis entrée sans trop de conviction mais je suis heureuse d'être allée au bout.
C'est une question que je me suis souvent posée.
Élisa a 14 ans.
Elle emménage dans une ville de bord de mer qu'elle ne connaît pas, avec une famille dysfonctionnelle et une piètre estime de soi.
Quand elle rencontre la flamboyante Béatrice, belle, culottée, c'est comme si les nuages s'écartaient pour laisser filtrer un rayon de lumière chaude.
Admiration, fascination, elle devient rapidement le pivot de sa vie et elles échangent les clés qui leur donnent mutuellement accès à la fragilité de l'autre.
Bien des années plus tard, elle crache son histoire sur le papier.
J'ai parcouru la 1ère moitié du roman comme on traverse un champs de patates. Terrain accidenté, un creux, une bosse et rebelote.
Tour à tour captée par l'histoire puis agacée par les personnages, les longueurs, les piétinements, jusqu'à ce que je comprenne que ce qui fait mon agacement est l'essence même du roman : l'adolescence.
Ce n'est pas un récit, mais une immersion complète : chaos des émotions, démesure des sentiments (injustice, haine, exaltations, désespoirs...), ingratitude, tâtonnements, nombrilisme, l'expérience est convaincante, surtout si l'on se déleste de son regard d'adulte.
La toile de fond est riche, l'Italie provinciale, les années 2000, le lycée, la naissance d'internet, le cercle familial...
J'y suis entrée sans trop de conviction mais je suis heureuse d'être allée au bout.
