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Critique de karimou2015
Ce livre est une somme de témoignages des Pieds-Noirs qui ont quitté l'Algérie peu avant l'indépendance ou peu après. Les auteurs eux même sont des Pieds-Noirs et qui ont décidé de faire parler un grand nombre de personnalités européennes d'Algérie, connues et moins connues. Entre autres de ces hommes et femmes, on citera :
Alexandre Arcady, cinéaste
Robert castel, acteur
Enrico Macias, chanteur
Edmond Jouhaud, général un des chefs de l'OAS
Jean Daniel, journaliste directeur du nouvel observateur
Patrick Bruel, chanteur
Jules Roy, écrivain
Jean-Pierre Elkabach; journaliste et directeur de la radio Europe 1 et la chaine Public Sénat
Jacques Soustelle, politique et gouverneur général de 1955 à 1956
Pierre Laffont, directeur de l'Écho d'Oran.
Le livre est aussi une somme d'émotions sur fond de nostalgie de l'Algérie perdue à jamais, leurs Algérie à eux, celles qu'ils gardent encore dans leurs mémoires ou encore dans les photos souvenirs. l' « Algérie de papa » comme disait de Gaule. L'Algérie coloniale en somme.
Mais au fil des pages on est frappé de la charge émotionnelle qu'évoquent pour tous ces hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, l'Algérie ; et tous, avec le recul du temps aidant, évoquent les occasions manquées, les possibilités non saisies à temps pour un climat d'entente et de cohabitation avec les algériens musulmans.
La majorité de ces personnalités ou presque viennent du monde de l'art, du cinéma, de la télévision et de la littérature françaises; et presque tous ont forgé leurs oeuvres avec en toile de fond cette Algérie évoquant un paradis perdu.
Mais tous aussi, ont fait le voyage de retour avec beaucoup d'appréhension et visiter l'Algérie indépendante 40 ou 50 ans après, et tous évoquent le sentiment étrange mais plein de sensibilité nostalgique quand il s'agit de revoir une terre natale avec son soleil, ses Senteurs et ses paysages que tous découvrent inchangés malgré le poids des ans et la déchirure inconsolable.
Le temps ayant fait son travail de cicatrisation des plaies et des blessures, toutes ces personnalités ont rendu hommage à l'hospitalité des algériens. Autrement dit, que toutes les haines sont tues. Et que cinquante après, c'est plus l'évocation des souvenirs d'enfance, des seuils des maisons abandonnées et des biens laisses en jachère mais aussi des occasions pour une cohabitation fraternelle entre les deux communautés : algériens et Européens d'Algérie.
En respectant le message du livre, je me suis refusé à évoquer l'aspect politique et militaire de la Guerre d'Algérie qui ont permis l'exode d'un million de pieds noirs de l'Algérie vers la France, et pour certains, ils sont d'Algérie pour 4 ou 5 générations.
Un livre, au-delà des sensibilités, très émouvant.
Alexandre Arcady, cinéaste
Robert castel, acteur
Enrico Macias, chanteur
Edmond Jouhaud, général un des chefs de l'OAS
Jean Daniel, journaliste directeur du nouvel observateur
Patrick Bruel, chanteur
Jules Roy, écrivain
Jean-Pierre Elkabach; journaliste et directeur de la radio Europe 1 et la chaine Public Sénat
Jacques Soustelle, politique et gouverneur général de 1955 à 1956
Pierre Laffont, directeur de l'Écho d'Oran.
Le livre est aussi une somme d'émotions sur fond de nostalgie de l'Algérie perdue à jamais, leurs Algérie à eux, celles qu'ils gardent encore dans leurs mémoires ou encore dans les photos souvenirs. l' « Algérie de papa » comme disait de Gaule. L'Algérie coloniale en somme.
Mais au fil des pages on est frappé de la charge émotionnelle qu'évoquent pour tous ces hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, l'Algérie ; et tous, avec le recul du temps aidant, évoquent les occasions manquées, les possibilités non saisies à temps pour un climat d'entente et de cohabitation avec les algériens musulmans.
La majorité de ces personnalités ou presque viennent du monde de l'art, du cinéma, de la télévision et de la littérature françaises; et presque tous ont forgé leurs oeuvres avec en toile de fond cette Algérie évoquant un paradis perdu.
Mais tous aussi, ont fait le voyage de retour avec beaucoup d'appréhension et visiter l'Algérie indépendante 40 ou 50 ans après, et tous évoquent le sentiment étrange mais plein de sensibilité nostalgique quand il s'agit de revoir une terre natale avec son soleil, ses Senteurs et ses paysages que tous découvrent inchangés malgré le poids des ans et la déchirure inconsolable.
Le temps ayant fait son travail de cicatrisation des plaies et des blessures, toutes ces personnalités ont rendu hommage à l'hospitalité des algériens. Autrement dit, que toutes les haines sont tues. Et que cinquante après, c'est plus l'évocation des souvenirs d'enfance, des seuils des maisons abandonnées et des biens laisses en jachère mais aussi des occasions pour une cohabitation fraternelle entre les deux communautés : algériens et Européens d'Algérie.
En respectant le message du livre, je me suis refusé à évoquer l'aspect politique et militaire de la Guerre d'Algérie qui ont permis l'exode d'un million de pieds noirs de l'Algérie vers la France, et pour certains, ils sont d'Algérie pour 4 ou 5 générations.
Un livre, au-delà des sensibilités, très émouvant.
