>
Critique de Emiliec28
Le tome 1 porte donc sur Karl Brandt celui qui deviendra le médecin personnel d'Hitler. Philippe Aziz a fait un excellent travail et personnellement je crois que c'est à la lecture de cet ouvrage (je devais être au lycée je pense) que j'ai commencé à apporter des nuances sur la vision que j'avais de la seconde guerre mondiale. Et à vrai dire d'Hitler et son entourage. (A l'école on présente beaucoup sous forme manichéenne, gentils / méchants, Vainqueurs / vaincus... mais dans la vie ça ne fonctionne pas comme ça) Disons que du dégoût je suis passé à une espèce de pitié du personnage. Attention, je ne dis pas que j'envisage Adolf Hitler sous un jour plus sympathique, il ne faut pas exagérer. Je dis juste que je pense qu'il avait avant tout un problème mental et que tout est partit de là et que, tout charismatique qu'il était, il n'aurait pas trouvé sa place sans les autres monstres qu'il a rencontré et qui l'ont porté.
De même, un personnage comme Karl Brandt qui était un proche, si l'on peut dire, car là encore c'est sûrement un grand mot étant donné le relationnel dont était capable Hitler. Bref, je trouve injuste qu'on l'ai condamné à mort. On n'a jamais pu prouver qu'il savait pour les camps de la mort ce qui représentait son principal chef d'accusation.
Il aurait du savoir ? Sans aucun doute. Il aurait PU savoir ? Oui, sûrement. Mais est-ce qu'on pourrait lui reprocher de ne pas avoir voulu savoir ? Comme beaucoup d'allemands à l'époque ? Je ne crois pas. La connaissance implique que l'on agisse, l'ignorance permet de passer son chemin. Oui, c'est ce que l'on appelle la lâcheté. Mais a posteriori c'est toujours facile de juger. Regardons comment fonctionne le monde aujourd'hui, toutes les atrocités qui s'y passent, combien sommes-nous à nous bouger ? Et combien sommes nous à mettre des oeillères, à ne pas vouloir SAVOIR pour ne pas nous sentir coupable...
Bon je n'invente rien, la réflexion n'est pas nouvelle, mais c'est ce genre de livre qui vous pousse à l'expérimenter. Intéressant donc.
De même, un personnage comme Karl Brandt qui était un proche, si l'on peut dire, car là encore c'est sûrement un grand mot étant donné le relationnel dont était capable Hitler. Bref, je trouve injuste qu'on l'ai condamné à mort. On n'a jamais pu prouver qu'il savait pour les camps de la mort ce qui représentait son principal chef d'accusation.
Il aurait du savoir ? Sans aucun doute. Il aurait PU savoir ? Oui, sûrement. Mais est-ce qu'on pourrait lui reprocher de ne pas avoir voulu savoir ? Comme beaucoup d'allemands à l'époque ? Je ne crois pas. La connaissance implique que l'on agisse, l'ignorance permet de passer son chemin. Oui, c'est ce que l'on appelle la lâcheté. Mais a posteriori c'est toujours facile de juger. Regardons comment fonctionne le monde aujourd'hui, toutes les atrocités qui s'y passent, combien sommes-nous à nous bouger ? Et combien sommes nous à mettre des oeillères, à ne pas vouloir SAVOIR pour ne pas nous sentir coupable...
Bon je n'invente rien, la réflexion n'est pas nouvelle, mais c'est ce genre de livre qui vous pousse à l'expérimenter. Intéressant donc.
