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Critique de bina


Comment sauver un homme de la perpétuité quand la seule alternative est la peine capitale?
C'est pourtant avec optimisme que Robert Badinter, âgé alors de 44 ans, se lance dans la défense de Bontemps lors d'un procès d'assise qui se déroule au tribunal de Troyes (Aube).

Bontems/Buffet, deux hommes, deux détenus à la centrale de Clairvaux. Leur prise d'otage à l'infirmerie s'est terminée dans le sang, et la presse a monté l'affaire en épingle.

Comment défendre un homme que tout le monde voit déjà sous la lame de la guillotine?
Badinter prend le dossier, l'épluche, l'analyse sous toutes les coutures et trouve, pense-t-il, la faille...

"Bontems est-il coupable d'avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, donne la mort à Madame...?
Réponse: NON à la majorité des voix.
Existe-t-il des circonstances atténuantes pour Bontems?
La réponse vint: NON à la majorité des voix.
C'était la peine de mort".

Alors, pourquoi exécuter un homme, quand il est définitivement prouvé qu'il n'a pas tué.
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