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Critique de Kittiwake


« C'est elle qui est partie mais c'est lui qui me manque
Ce tout petit garçon qui n'était pas de moi
Mais qui avait su lier mon âme saltimbanque
Avec sa tête dans mon cou, avec son rire dans sa gorge
Ne plus l'avoir contre ma joue, ça me rend malheureux »

Cette chanson des années 70 pourrait constitue la bande-son du Roman de Jim, même si d'autres sonorités retentissent au cours des pages.

Quand il a fait pour Florence une place dans sa vie, malgré leur différence d'âge, et malgré tout ce qui les séparait, il a accueilli comme un cadeau ce ventre rond, cet enfant futur, l'oeuvre d'un autre. Et quand le petit est né, tout s'est naturellement enchaîné et c'est un immense amour qui les a reliés, ces deux-là. Sans question, sans explication, remise à toujours plus tard. Jusqu'au jour où le géniteur réapparaît dans le décor…

Si la gare Part-Dieu occupe pour un temps la scène, c'est la montagne et la nature qui dominent dans le décor. Une vie rurale qui exerce irrémédiablement son emprise, au point d'y revenir de plus en plus souvent.

Le narrateur est un type simple, rien de remarquable, quelques erreurs de jeunesse, aucune certitude et aucune forfanterie, mais une seule obsession, ce petit garçon qui grandit près de lui. Et c'est extrêmement touchant.

L'écriture est comme le personnage, simple, et sans fioriture. Elle dit les sentiments, elle dit le quotidien, et elle dit le manque. Et derrière les sentiments, c'est toute la question de l paternité, de sa genèse et de sa fragilité.


Très belle découverte.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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