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Critique de SemiPhore


le jeune Godefroid décide de reprendre sa vie en main : finies les dépenses et les distractions, il se trouve un logement dans une maison dévote et jure de vivre mieux. Il a la chance de tomber sur des personnes qui vont le guider dans cette transition et l'initier aux mystères de leur organisation de charité.

Je ne partais pas indulgente, et pourtant je me suis surprise à être de plus en plus investie dans ce roman, au point de ne pas arriver à le poser sur les derniers chapitres. La première moitié présente la situation de Godefroid et les personnages, tous plus angéliques les uns que les autres, avec qui il partage la maison. C'est long et mièvre, mais cela devient un peu plus attrayant lorsque l'on évoque les passés de deux des colocataires, notamment celui de madame de la Chanterie.

Mais c'est surtout la deuxième moitié du texte qui vaut le détour. Godefroid change totalement d'environnement, quittant la maison un peu trop paisible de son hôtesse pour un immeuble misérable dans un quartier pauvre. On découvre alors de nouveaux personnages, à la fois grotesques et très dignes, qui vivent dans une situation totalement absurde (dans le bon sens du terme). Et le retournement de situation final, quoique reposant beaucoup sur une coïncidence un peu grosse qu'il faut accepter sans broncher, marche très bien. Tout s'accélère, les évènements s'enchaînent en parallèles les uns des autres créant une situation délicieusement alambiquée que l'on aurait bien de la peine à résoudre. Bref, un succès.

Je reste volontairement vague dans cette critique pour ne pas gâcher le texte qui vaut l'effort de la première centaine de pages pour atteindre un vrai bon moment de lecture.
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