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Critique de zellereb


Avec de longues phrases, cette nouvelle s'insinue dans une petite rue et nous fait découvrir un négoce de drapiers caché dans une vieille maison du XVIIè siècle au toit pointu, toute biscornue. Guillaume, le commerçant qui gère la boutique en compagnie de son épouse, et de ses deux filles, Augustine et Virginie, a fort à faire entouré de ses commis. Un jour, un passant examine attentivement cette maison et remarque un tableau représentant un chat accroché sur l'une de ses poutres. On est conquis par le nouveau tour que prend l'histoire, avec ce peintre assez amusant bien qu'égocentrique. En effet, fortement inspiré par la petite famille qu'il observe depuis le trottoir, et surtout la beauté d'Augustine, il réalise deux toiles qui sont exposées au Salon, et qui ont du succès.

Une oeuvre très riche où toutes les couches de la société se mélangent, se snobent grâce à des rapports de pouvoir et de hiérachie, et où le lien entre ces classes se font par l'entremise du mariage. On ne s'ennuye pas une seconde avec cette nouvelle De Balzac qui est l'un des premiers textes de la Comédie humaine.
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