Un court récit qui peut se lire à part, mais qui fait aussi partie du "recueil" si l'on peut dire qui rassemble plusieurs textes de Balzac
Sur Catherine de Médicis.
Il s'agit d'un souper mondain dans un salon.
Balzac est à l'aise dans la description des ambitions, des jalousies et des désirs qui se cachent derrière l'amabilité et le paraître. Mais ce salon se passe au XVIIIème siècle, en 1786 - date qui n'est évidemment pas choisie au hasard. On ne retrouve donc pas de personnages de la Comédie Humaine - mais
Beaumarchais et Calonne. de plus, ce texte est très court, certaines situations ne sont qu'effleurées.
Il s'agit bien là d'un texte qui peut être rattaché aux Etudes philosophiques : les personnages évoquent l'occultisme, les dîners d'esprit, et dissertent
sur Catherine de Médicis. Je passe sur les théories habituelles
De Balzac, qui défend l'alliance du trône et de l'autel, la monarchie et la religion, allant jusqu'à justifier la Saint-Barthélémy.
L'intérêt est ailleurs : il est dans l'identité du médecin et de l'avocat qui racontent leurs rêves. Je ne la dévoilerai pas, on ne les découvre qu'à la fin, mais cette révélation éclaire l'interprétation des deux rêves, et pousse à reconsidérer la lecture.
Commenter  J’apprécie         42