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Critique de bvb09


bvb09
04 septembre 2012


Une bonne connaissance de l'auteur du domaine de l'imprimerie, de l'édition, du journalisme, de la politique à un moindre degré, font de ces livres une agréable promenade dans des mondes à la fois passés et formidablement présents. le financement de l'édition de livres sans capitaux propres est, par exemple, très didactique. C'est le trading pour les nulls.
Je parle là de l'aspect documentaire que j'apprécie dans tous les livres : c'est mon côté utilitariste.
Mais le titre le laisse entendre, là où Balzac nous entraine c'est dans la comédie humaine avec une foultitude de personnages qui couvrent une sorte de continuum des tempéraments humains, du nunuche gentil et généreux jusqu'au cynique le plus pur dont on ne voit plus bien ce qui le sépare de l'escroc.
Les 2 poètes se déroulent en province à Angoulême. le rythme y est un peu lent à mon goût même si les ambitions et les caractères sont décrits de manière formidable.
Un grand homme de province à Paris est en revanche beaucoup plus animé.
Balzac nous fait rouler sur des montagnes russes allant d'un point de vue à son opposé en cadence sans nous laisser le temps de souffler.
Lucien, notre héros provincial, s'initie vite à la vie parisienne, mais pas assez pour éviter les pièges qui lui sont posés sur les chemins de la facilité.
Voilà un bien joli miroir que nous tend Balzac qui, j'en suis persuadé, n'avait pas le temps de regarder la Télévision, pour être un si bon analyste de l'âme humaine.
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