Si le commis voyageur d'
Arthur Miller est dépressif en sentant que son temps est fini, ici, au contraire, Gaudissart est illustre pour ses succès. Ce n'est pas un arnaqueur, non, c'est juste qu'il réussit à manipuler les autres pour les faire adhérer à ses projets. Cela lui permet de bien présenter, d'entretenir une maîtresse... Et puis il travaille pour ça, il apprend son rôle tel un comédien. Jusqu'à ce qu'il tombe sur plus malin que lui... C'est une belle réflexion sur la folie : lorsque chacun est enfermé dans son idée fixe, il n'y a pas de dialogue possible, deux monologues se croisent, sans échange ; la communication est donc impossible.
Ce récit fait partie des Scènes de la Vie de province dans la Comédie humaine :
Balzac présente la ville - et les habitants surtout - de Tours, dans des pages savoureuses où il relie les caractères des hommes à ceux de
Rabelais, paillardise, gourmandise et paresse sont mises à l'honneur !
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