Nonobstant ma profonde et sincère admiration pour
Balzac, je ne m'infligerai pas une seconde lecture de ce roman, qui serait pourtant nécessaire pour dissiper les nuées qui entourent la double intrigue de ce récit : comme dans l'escalier à double révolution de Chambord, j'ai aperçu les innombrables personnages de ce roman sans jamais les rencontrer.
L'éclatement de la temporalité et de l'espace, la multiplication des actions, des personnages secondaires et des figurants, avec en arrière-plan un éventail politique où se côtoient, s'allient, s'affrontent bonapartistes, Jacobins, légitimistes, émigrés, repentis et complotistes, ont eu raison de mon enthousiasme.
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