Marie-Claire Bancquart est, en autre, une poétesse née dans l'Aveyron en 1932 et morte en février 2019.
Atteinte de tuberculose osseuse dans l'enfance puis à l'adolescence, elle lit énormément. La maladie, la présence en embuscade de la mort traversent ses oeuvres.
Sa prose, je la trouve austère. Peut-on vivre dans un corps emmuré ? Dans son esprit naissent des ciels d'éternité. La nuit massive n'est jamais loin. C'est une poésie d'exil. Abolition d'un corps dont les frontières sont floues. Des odeurs de pourrissement. L'écriture lui permet d'exorciser sa douleur. C'est une cartographie de la vie.
Sa prose me plonge dans une impasse esthétique.
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