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Critique de loreleirocks


Une surprise du début à la fin pour tant de raisons...
Tout d'abord, une qualité d'écriture pour ce conte cruel et dérangeant à la première personne, au rythme fluide et incisif.
Des observations et dialogues hilarants, dont certains renvoient un accent écossais à couper au couteau (et quel plaisir). le tissage adroit et malin du passé et du présent du héros (Banks est le roi du cliffhanger à la fin du chapitre par un début de révélation et une reprise lente au début du chapitre suivant alors que l'on veut savoir, là, tout de suite!), Frank, qui est sur le point de dire bye bye à son enfance. Et quelle enfance?!
Parsemée de divers crimes et complots atroces, du développement d'un système de croyance et de morale personnels d'une être parfaitement conscient de son abomination et du fonctionnement du reste du monde, chamanisme violent et joyeusement cruel. le vision de lui-même de Frank est horriblement drôle et sans pitié.
Boudu. Un gros choc pour le système.
Reflet du monde réel, hypocrite qui se targue de préceptes bien-pensants mais qui n'en est pas moins insensé et cruel que le monde de Frank résumé par sa "Wasp Factory".
Et le dénouement! Des mensonges en poupées russes menant à une révélation pas forcément imprévisible mais savoureuse. Une fin du monde absurde.
Un frère complètement allumé, sadique et perdu, évadé d'hôpital psychiatrique jouant à cache cache avec la police. Et ce père illuminé qui a besoin de connaître les dimensions de tous les objets de son foyer? En mesures impériales, please.
J'avoue avoir hurlé de rire à certains passages terriblement monstrueux. Mais qui ne rirait pas d'un combat à mort entre un ado et un lapin?
Bref les gens, c'est avec un plaisir quelque peu coupable que j'applaudis violemment ce premier roman génial d'Iain Banks et que je lui met une note excellente.
À lire en anglais pour l'effet intégral!
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