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Critique de fnitter


Une honnête distraction.

Premier tome d'une trilogie en 3 tomes, comme on n'en fait plus... Ah non, l'auteur nous pondra au final 4 opus supplémentaires. Une trilogie en 7 tomes donc...

Qui a dit que l'univers des Ravens était compliqué ?
Les gentils : Les Estiens avec 4 collèges de magie qui s'ils ne s'entendent pas trop ne se font pas la guerre et sont prêts à collaborer.
Les méchants : Les Ouestiens avec à leur tête, 6 seigneurs sorcyers en passe d'être ressuscités ( genre 6 vilains Saurons).
Au milieu la passe de Sousroc qu'il faudra défendre et les Ravens, une petite troupe de mercenaires (6 au début puis 3 puis reconstituée avec les forces vives de la nation).
Tous sont à peu près humains ou elfes et un objectif pour les Ravens: Partir en quête des éléments permettant de rassembler le sort le plus puissant du monde pour détruire les Sorcyers : Aubemort.
Et pendant ce temps, les autres gentils Estiens se feront une joie de contenir les méchants Ouestiens.
Voilààààà...

Je me moque, mais à part effectivement un début un peu brouillon avec dragons interdimensionnels (que viennent-ils faire là d'ailleurs, à moins d'annoncer des développements ultérieurs dans les tomes suivants), une traduction littérale des sorts un peu décrédibilisante, le mana (la source du pouvoir des mages) citée à tout bout de champ qui n'est autre que l'émanation de la force starwarienne mais dont le nom prête à sourire, à part cela donc, nous avons une aventure guerrière, digne des meilleurs livres dont vous êtes le héros et/ou des quêtes D&G.
Cela démarre à 100 à l'heure, l'auteur n'hésite pas à sacrifier nombre de personnages dont on aurait pu penser qu'ils allaient être les pivots de l'histoire, le rythme est soutenu, les batailles nombreuses et bien décrites, la magie omniprésente se mariant assez bien aux combats.
Le style est très accessible. Certes cela n'a pas la complexité d'un Abercrombie par exemple, mais cela reste une littérature de distraction sous-genre Héroïc Fantasy bien testostéronée qui s'avale rapidement et se digère assez facilement.
Je finirais malgré tout, comme j'ai commencé, par un petit reproche : il manque à cette histoire la patte des plus grands auteurs du genre "bourrin sanglant siège et dernier carré à défendre envers et contre tout". Ce petit plus qui fait frissonner et nous fait ressortir pantelant du récit. Il y a du sang, du courage de l'abnégation même, des morts par milliers mais la sauce a un peu de mal à prendre et reste au niveau du cerveau, sans descendre complètement jusqu'aux tripes.
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