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Critique de Davalian


Il est difficile d'entamer la lecture de ce sixième volume de l'intégrale consacrée par les éditions Glénat à Carl Barks sans ressentir une petite appréhension. le volume précédent était tellement bon que l'appréhension est légitime.

Le recueil va cette fois s'intéresser aux années 1955-1956. L'écart entre notre époque et celle du maître Barks ne pèsera pourtant aucunement. Dès les premières pages nous atterrissons dans une autre époque et cela ne pose strictement aucun problème d'appropriation du récit.

Les histoires laissant la place à l'aventure ne sont pas celles que préfère Barks. Et cela se ressent bien ici puisqu'elles seront un peu moins intéressantes que d'ordinaire. Picsou va devoir voyager au centre de la terre, mais également plonger dans son passé pour tenter de devancer son neveu, Donald devra quant à lui partir dans un drôle de pays qui lui réservera bien des déboires face à son éternel rival : Gontran.

Deux nouveautés seront ici à noter : Géo tiendra une plus grande place que par le passé. le voilà qui (pour d'étranges exigences… postales !) devient même le personnage principal. Un certain rival sud-africain de Picsou fera également sa première apparition, occasion toute trouvée pour une drôle de compétition.

Donald vivra des aventures qui ne peuvent que lui arriver. Notons au passage un joli conte de Noël, par ailleurs repris, transformant Riri, Fifi et Loulou en héraults de la saleté.

Même si le recueil peut paraître un peu moins épique que le précédent, il n'en reste pas moins de très haute volée. Un bonus viendra récompenser notre lecture : une interview du maître des canards, rien que ça !
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