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Critique de finitysend
C'est un ouvrage intéressant .L'implantation du bouddhisme devenu tantrique à fait de cet immense territoire qu'est le Tibet et de sa population un véritable groupe ethnoreligieux qui a tourné en presque théocratie. le mot dalaï-lama est d'origine mongole car la Mongolie s'est approprié le bouddhisme tibétain. le Tibet un pays comme les autres au départ .Un territoire, des groupes ethniques apparentés et un royaume qui se déclina même en empire à un moment.
Le Tibet avait donc ses souverains et sa propre religion ( le Bonpo) et avec un enracinement mythologique de l'autochtonie des populations et sur le caractère inspirant des paysages qui colorent le vivant. La montagne et les arbres et poutres faitières des maisons sont une voie vers le ciel ou au contraire une voie du ciel vers la terre. L'histoire ,c'est les textes et pour le Tibet l'histoire écrite commence au Vie siècle de l'ère commune. le premier roi vient du ciel et c'est au sud du plateau et dans l'Amdo que s'organise le pays. La population du Tibet au départ est multiethnique et nomade.
L'institution royale nait de la nécessité de défendre le territoire et les élites locales ont largement fusionnées avec des mongols. le pays , à cause de son altitude est rude et ne dispose que de quatre mois pour les activités agricoles sur des territoires assez exigus (de vallées , irriguées par la fonte des neiges). Les grains ont étés apportés au Tibet par une incarnation du Bouddha.
La royauté est palpable au Vie siècle et elle s'exprime dans la construction de forteresses et dans des inventaires variés des biens pour instituer des taxes. La gestion de l'eau : récolte , collecte et diffusion se structure et l'eau est gérée par l'état. La royauté tibétaine dure huit siècles et elle a une portée diplomatique et militaire qui se frotte à tous les voisins du Tibet. Les relations diplomatiques s'expriment par des mariages royaux (plusieurs épouses) avec des princesses étrangères. Les princesses chinoises apportent le bouddhisme , le ver à soie et l'adoption de l'écriture.
Le Tibet connait alors une énorme mutation technologique, institutionnelle et culturelle aussi ,de par l'écriture tibétaine. Malgré des mouvements importants de populations aux frontières le territoire tibétain s'étend progressivement de l'Afghanistan au Bengale.
En 779 le bouddhisme est religion d'état. Une grande controverse oppose les traditions chinoises aux traditions indiennes qui l'emportent et avec elles un accent mis sur l'importance de la médiation et des oeuvres. Cependant la religion traditionnelle conserve les faveurs de l'aristocratie en général.
L'aristocratie et la dégringolade importante de la royauté cause un fractionnement politique et au XIe siècle les documents écrits laissent entrevoir un grand fractionnement politique et des pertes territoriales sur les marges frontalières.
Au XIe siècle la doctrine tantrique d'origine yogi arrive au Tibet depuis le Bengale. Un peu comme la chute de Byzance qui diffusa les textes grecques en occident latin , le démantèlement du bouddhisme en inde par les musulmans a provoqué un afflux massif de textes ,d'intellectuels et de doctrines bouddhiques de l'inde vers le Tibet. Il se produit alors une osmose profonde entre les philosophies indiennes et les doctrines bouddhiques autour entre autre et par exemple de la métempsychose. Ces mutations sont le faits des tibétains et elles donneront aussi la tradition de la réincarnation des maitres autour de laquelle se solidifiera l'institution religieuse et politique des dalaï-lamas .Ce processus place à la tête du pays les prêtres-roi .Vers 1260 et la monarchie est supprimée par décret chinois en 1750 .Elle était à cette époque et de longue date déjà sous tutelle religieuse. le bouddhisme tibétain conquière la Mongolie qui elle régente en même temps politiquement le Tibet et la Chine avec l'avènement de l'empire Mongol. Alors que la politique est beaucoup placée sur des bases religieuses ,des déchirements profonds émergent avec des ordres différents qui s'installent. Ceci vient compliquer encore plus la donne politique et religieuse ,qui reste très complexe pour ce qui est de la répartition des pouvoirs entre laïcs et religieux. le Bon survit sans les sacrifices bien qu'il se dégrade très progressivement en pratiques magiques et médicales et en réflexions démonologiques . Les démons n'étant pas structurellement perçus comme néfastes dans la culture tibétaine.
Le Tibet avait donc ses souverains et sa propre religion ( le Bonpo) et avec un enracinement mythologique de l'autochtonie des populations et sur le caractère inspirant des paysages qui colorent le vivant. La montagne et les arbres et poutres faitières des maisons sont une voie vers le ciel ou au contraire une voie du ciel vers la terre. L'histoire ,c'est les textes et pour le Tibet l'histoire écrite commence au Vie siècle de l'ère commune. le premier roi vient du ciel et c'est au sud du plateau et dans l'Amdo que s'organise le pays. La population du Tibet au départ est multiethnique et nomade.
L'institution royale nait de la nécessité de défendre le territoire et les élites locales ont largement fusionnées avec des mongols. le pays , à cause de son altitude est rude et ne dispose que de quatre mois pour les activités agricoles sur des territoires assez exigus (de vallées , irriguées par la fonte des neiges). Les grains ont étés apportés au Tibet par une incarnation du Bouddha.
La royauté est palpable au Vie siècle et elle s'exprime dans la construction de forteresses et dans des inventaires variés des biens pour instituer des taxes. La gestion de l'eau : récolte , collecte et diffusion se structure et l'eau est gérée par l'état. La royauté tibétaine dure huit siècles et elle a une portée diplomatique et militaire qui se frotte à tous les voisins du Tibet. Les relations diplomatiques s'expriment par des mariages royaux (plusieurs épouses) avec des princesses étrangères. Les princesses chinoises apportent le bouddhisme , le ver à soie et l'adoption de l'écriture.
Le Tibet connait alors une énorme mutation technologique, institutionnelle et culturelle aussi ,de par l'écriture tibétaine. Malgré des mouvements importants de populations aux frontières le territoire tibétain s'étend progressivement de l'Afghanistan au Bengale.
En 779 le bouddhisme est religion d'état. Une grande controverse oppose les traditions chinoises aux traditions indiennes qui l'emportent et avec elles un accent mis sur l'importance de la médiation et des oeuvres. Cependant la religion traditionnelle conserve les faveurs de l'aristocratie en général.
L'aristocratie et la dégringolade importante de la royauté cause un fractionnement politique et au XIe siècle les documents écrits laissent entrevoir un grand fractionnement politique et des pertes territoriales sur les marges frontalières.
Au XIe siècle la doctrine tantrique d'origine yogi arrive au Tibet depuis le Bengale. Un peu comme la chute de Byzance qui diffusa les textes grecques en occident latin , le démantèlement du bouddhisme en inde par les musulmans a provoqué un afflux massif de textes ,d'intellectuels et de doctrines bouddhiques de l'inde vers le Tibet. Il se produit alors une osmose profonde entre les philosophies indiennes et les doctrines bouddhiques autour entre autre et par exemple de la métempsychose. Ces mutations sont le faits des tibétains et elles donneront aussi la tradition de la réincarnation des maitres autour de laquelle se solidifiera l'institution religieuse et politique des dalaï-lamas .Ce processus place à la tête du pays les prêtres-roi .Vers 1260 et la monarchie est supprimée par décret chinois en 1750 .Elle était à cette époque et de longue date déjà sous tutelle religieuse. le bouddhisme tibétain conquière la Mongolie qui elle régente en même temps politiquement le Tibet et la Chine avec l'avènement de l'empire Mongol. Alors que la politique est beaucoup placée sur des bases religieuses ,des déchirements profonds émergent avec des ordres différents qui s'installent. Ceci vient compliquer encore plus la donne politique et religieuse ,qui reste très complexe pour ce qui est de la répartition des pouvoirs entre laïcs et religieux. le Bon survit sans les sacrifices bien qu'il se dégrade très progressivement en pratiques magiques et médicales et en réflexions démonologiques . Les démons n'étant pas structurellement perçus comme néfastes dans la culture tibétaine.
