Boudiou, ça secoue. C'est le genre de truc à ne pas mettre entre toutes les mains, comme on dit, mais en l'occurrence c'est ça qui est bien. C'est gore, parce que ça montre du cruel, du vrai, du fou. On va très loin dans la démonstration de ce que peut être la souffrance, en restant dans un dosage savant qui évite les débordements. Heureusement, parce que
Jac Barron place la barre très haut dès les premières scènes "choc", et autant prévenir : ça va crescendo. Je savais que Jac avait suivi des cours de criminologie, eh bien j'ai l'impression qu'il a pris des notes parce que les hameçons et les colles fortes, chez lui, ce n'est pas seulement pour la pêche en rivière et les rafistolages du dimanche.
Les cicatrices, c'est aussi le thème omniprésent de l'homosexualité mal "assumée", un sujet qui pourrait fâcher, mais pas là parce que ça justifie le reste, ça forme un tout, même si ça n'explique pas tout.
Bref, c'est un énorme boulot qu'il y a derrière cette belle couverture. Et ça ne fait que commencer, Les cicatrices est le premier titre d'une trilogie, la Trilogie des pulsions. Après l'avoir dévoré, je me demande ce que
Jac Barron peut réserver, mais je lui fait confiance : ça va déménager.
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