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Critique de Sharon


Sharon
06 décembre 2015
Merci à Babelio et aux éditions du Cherche-Midi pour ce partenariat.
Nous connaissons tous le magicien d'Oz, mais qui connaît la suite de ce roman ? Presque personne, pour la simple et bonne raison que les tomes suivants sont devenus des raretés, voir n'ont pas été édités en France. Heureusement, les éditions du Cherche-Midi ont eu la bonne idée de les éditer.
Le cycle 3 comporte deux romans, la route d'Oz et la cité d'Emeraude. La route d'Oz montre Dorothy et Toto sur les routes – il y est peu fait mention du Kansas, de son oncle ou de sa tante. En compagnie de l'Homme Hirsute, un vagabond qui n'a que faire de l'argent, Dorothy reprend la route pour retourner au pays d'Oz, visiter son amie la princesse Ozma qui va fêter son anniversaire. Comme dans le premier tome, elle va de rencontre en rencontre. La magie est bien présente, ces conséquences aussi : jeter un sortilège n'est pas difficile, le supprimer est plus compliqué, surtout que celui qui l'a lancé est très satisfait du résultat, au contraire de celui qui en est le bénéficiaire, ou plutôt la victime. Ce n'est pas une manière de s'élever contre la magie – tout à Oz est magique, ou presque. Plutôt une manière de montrer que chacun croit être meilleur que l'autre, et ne peut apprécier que son semblable – ou celui qu'il juge être tel. Vaste programme – et vaste sujet de conflit, pour peu qu'on n'ait pas la capacité à les aplanir, comme Ozma.
Je vous rassure : Dorothy retrouve tous ses compagnons de route dans ce livre, et fait à nouveau un bout de chemin avec eux.
Dans La cité d'Emeraude, nous retrouvons l'oncle et la tante de Dorothy, nus les retrouvons dans une situation délicate. Ils avaient déjà de grandes difficultés dans le Magicien d'Oz, elle a encore empirée – il suffit de quelques mauvaises récoltes pour ne plus pouvoir assurer le remboursement de son prêt bancaire (il a bien fallu reconstruire la ferme après le passage du cyclone), et d'une maladie pour aggraver encore la situation. Parfois, il est bon aussi de se souvenir de la chance que nous avons, en France, de pouvoir nous soigner dans de bonnes conditions. Bref, ils sont sur le point de tout perdre – et Dorothy de demander l'aide de son amie Ozma, à nouveau.
Ozma est d'une grande sérénité, d'une grande bonté et d'une grande sagesse, et si ce qu'elle dit est tout sauf facile à appliquer, je tiens à la citer : Nul n'a le droit de détruire d'autres êtres vivants, si maléfiques soient-ils, pas plus que de les faire souffrir ou de les rendre malheureux. En effet, le pays d'Oz n'est pas peuplé que de douces créatures, nous avons déjà eu l'occasion de croiser des peuplades féroces. Pourtant, il ne semble guère y en avoir de plus déterminer à nuire au peuple d'Oz que le roi des Nomes. Son motif ? le plus vieux du monde, la vengeance. Ses alliés? Des êtres aussi malfaisants que lui, qui détestent plus que tout au monde voir les autres heureux. Même si tout semble jouer d'avance…. la lecture de ce roman réserve bien des surprises. Je n'ai garde d'oublier les illustrations de Stéphane Levallois, très réussies.
Tous en route vers la cité d'Emeraude !
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