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Critique de cecilit


La princesse Élisabeth-Charlotte du Palatinat, comtesse de Simmern, dit la Palatine (1652/1722), duchesse d'Orléans par son mariage avec le frère cadet de Louis XIV, devenue donc "Madame" à la cour de Versailles, avait la dent dure et la langue bien pendue ; nous pouvons la comprendre : arrachée aux siens à l'âge de 19 ans (sort de toutes les jeunes filles des familles régnantes de l'époque, pour la paix, l'extension des territoires, bref les calculs politiques ) , cette toute jeune femme costaude et rougeaude (et cela n'a fait que s'empirer avec le temps...), aimant la campagne, le grand air et peu portée sur les froufrous et les salons, fan de chasse et de choucroute, a dû, dès son arrivée en France, faire sa place entre les amants de son mari et les maitresses du roi. Ayant abandonné très vite l'espoir d'être une épouse aimée, une princesse sublime et courtisée, sa meilleure arme et son meilleur remède furent son papier et sa plume ; parfois vachardes, parfois naïves, parfois tendres mais le plus souvent lucides, ses nombreuses lettres sont depuis un témoignage extrêmement fouillé de la vie à la cour, des us et coutumes, des superstitions de l'époque, comme le sont aussi les lettres écrites par Madame de Campan plusieurs dizaines d'années plus tard.
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