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Critique de gill
Albert Bayet n'est pas historien. Il est agrégé de lettres, fut professeur à la Sorbonne et son étude historique, très inspirée par l'étude de la morale, est celle d'un sociologue et d'un philosophe.
C'est cela qui fait l'originalité de son "Histoire de France" parue en 1938.
Préfacé par son ami Edouard Herriot, homme politique et membre du parti radical qui fut trois fois président du conseil, son ouvrage est aussi une oeuvre d'écrivain.
Pour la première fois, une grande place est faite, dans l'ouvrage, à l'épopée préhistorique jusque-là négligée.
A la veille de la seconde guerre mondiale, où sera édité ce livre, la notion de race se trouve, tragiquement, mises à la base de systèmes politiques qui menacent des pays demeurés fidèles au respect de la personne humaine.
L'auteur, suivant l'idée de Michelet dans sa préface de 1869, affirme tenter de dégager la notion d'humanité qu'il place au dessus de celle de race.
"La France est fille de sa liberté"et, toujours selon Edouard Herriot, "Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle homme..."
L'humanisme d'Albert Bayet éclaire chaque page de son essai et le sociologue, qu'il est, décortique les événements pour mieux nous en expliquer le contenu profond. Il sait nous montrer les mécanismes de la formation d'une nation qui deviendra la France future, la France libérale que nous aimons, la France constitutionnelle qui nous protège.
Malgré le fait apparent du despotisme des temps anciens, la marche vers l'avenir est ininterrompue.
Cette "Histoire de France", écrite en un temps où les idéologies racistes et nationalistes infiltrent les esprits, est un formidable cri d'espoir où la France d'hier, ayant mis le meilleur de sa pensée et de son énergie au service de l'humanité, indique le chemin à suivre pour faire face à la haine qui oppose les peuples et à l'argent-roi qui les salit.
Cette "Histoire de France", pourtant bien ancrée dans son époque, est aussi un livre d'aujourd'hui et sa lecture éclaire, parfois, notre actualité.
C'est cela qui fait l'originalité de son "Histoire de France" parue en 1938.
Préfacé par son ami Edouard Herriot, homme politique et membre du parti radical qui fut trois fois président du conseil, son ouvrage est aussi une oeuvre d'écrivain.
Pour la première fois, une grande place est faite, dans l'ouvrage, à l'épopée préhistorique jusque-là négligée.
A la veille de la seconde guerre mondiale, où sera édité ce livre, la notion de race se trouve, tragiquement, mises à la base de systèmes politiques qui menacent des pays demeurés fidèles au respect de la personne humaine.
L'auteur, suivant l'idée de Michelet dans sa préface de 1869, affirme tenter de dégager la notion d'humanité qu'il place au dessus de celle de race.
"La France est fille de sa liberté"et, toujours selon Edouard Herriot, "Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle homme..."
L'humanisme d'Albert Bayet éclaire chaque page de son essai et le sociologue, qu'il est, décortique les événements pour mieux nous en expliquer le contenu profond. Il sait nous montrer les mécanismes de la formation d'une nation qui deviendra la France future, la France libérale que nous aimons, la France constitutionnelle qui nous protège.
Malgré le fait apparent du despotisme des temps anciens, la marche vers l'avenir est ininterrompue.
Cette "Histoire de France", écrite en un temps où les idéologies racistes et nationalistes infiltrent les esprits, est un formidable cri d'espoir où la France d'hier, ayant mis le meilleur de sa pensée et de son énergie au service de l'humanité, indique le chemin à suivre pour faire face à la haine qui oppose les peuples et à l'argent-roi qui les salit.
Cette "Histoire de France", pourtant bien ancrée dans son époque, est aussi un livre d'aujourd'hui et sa lecture éclaire, parfois, notre actualité.
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