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Critique de Ecureuil


Ils sont près de 500 000 à être venus en France pour fuir les violences de la Guerre d'Espagne. Et pourtant, on la connaît mal, cette guerre. Dans son style si facile à lire, Antony Beevor remédie à cela.
La tâche n'est cependant pas aisée : il s'agit bien d'une guerre civile impliquant plusieurs idéologies, partis politiques et nations étrangères. Les principaux protagonistes ont (évidemment !) tous des noms espagnols qu'on a du mal à mémoriser et distinguer. Comme tout livre d'histoire, davantage de cartes auraient aidé à la compréhension.
On apprendra ici les causes premières du conflit (chute de la royauté, crise économique, etc.), son déroulement (aides internationales accordées et refusées à un camp ou à l'autre, stratégies, etc.) et ses conséquences (répression, diaspora, etc.).
Avec l' "aide" stratégique soviétique, d'une stupidité et d'une brutalité sans nom, les Républicains ne partaient pas gagnants. de plus, les peurs d'un état communiste en Europe de l'ouest et de froisser l'Allemagne nazie ont bloqué l'aide des démocraties chrétiennes (France, Royaume-Uni, USA). de leur côté, les Nationalistes ont bénéficié d'une aide efficace de l'Allemagne (et un peu moins efficace de l'Italie) et de l'expérience militaire de ses dirigeants.
Pour résumer la thèse de Beevor : ce n'est pas vraiment Franco qui a gagné, mais plutôt la République qui a perdu...
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