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Critique de Eden06
On pourrait très bien se demander mais qu'est ce qu'il a pu bien se passer dans la tête d'Hervé Bel pour nous plonger dans la tête de cette femme et quelle femme. Il aurait pu se faciliter la tâche en incarnant une héroïne dont on aurait, à coups sûr, épousé la cause mais c'est là tout le génie de l'auteur en nous brossant le portrait d'une femme nazie.
Le Pitch est simple. L'histoire débute en janvier 1945, en Pologne. C'est la débâcle pour les allemands, Erika Sattler, secrétaire dans une usine de pièces détachées pour tank, fuit comme des millions d'autres allemands l'arrivée des russes. Ce long et pénible périple sera pour elle l'occasion de se remémorer le parcours du jour où du haut de ses 16 ans elle va être fascinée par la personnalité d'Hitler s'engageant dans la jeunesse Hitlérienne et observer une fidélité à l'idéologie nazie jusqu'au boutisme tout au long de sa vie, devenant une fois adulte l'épouse d'un officier SS.
Plus qu'un exercice de style c'est le portrait d'une femme, d'origine modeste mais avec une grande soif de pouvoir, qui ressemble certainement à des centaines d'autres personnes. Ceux-là même qui s'ils ont été passifs dans l'action génocidaire, ont profité de cette période sombre pour s'élever socialement.
Un roman aussi puissant qu'original et comme l'a très bien conclue sa quatrième de couverture : « La banalité du Mal dans sa glaçante vérité ».
Le Pitch est simple. L'histoire débute en janvier 1945, en Pologne. C'est la débâcle pour les allemands, Erika Sattler, secrétaire dans une usine de pièces détachées pour tank, fuit comme des millions d'autres allemands l'arrivée des russes. Ce long et pénible périple sera pour elle l'occasion de se remémorer le parcours du jour où du haut de ses 16 ans elle va être fascinée par la personnalité d'Hitler s'engageant dans la jeunesse Hitlérienne et observer une fidélité à l'idéologie nazie jusqu'au boutisme tout au long de sa vie, devenant une fois adulte l'épouse d'un officier SS.
Plus qu'un exercice de style c'est le portrait d'une femme, d'origine modeste mais avec une grande soif de pouvoir, qui ressemble certainement à des centaines d'autres personnes. Ceux-là même qui s'ils ont été passifs dans l'action génocidaire, ont profité de cette période sombre pour s'élever socialement.
Un roman aussi puissant qu'original et comme l'a très bien conclue sa quatrième de couverture : « La banalité du Mal dans sa glaçante vérité ».
