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Critique de ElGatoMalo


Brian Michael Bendis se fait un peu plaisir, et nous fait plaisir aussi dans ces épisodes car il offre quelques solutions à des énigmes plutôt obscures de la continuité Marvel. Quand il avait repris en main le scénario, tous les afficionados de la série que je connais (autrement dit moi tout seul) s'étaient posés la question : comment ineffaçable Thanos a-t-il pu sortir du Cancerverse où il était enfermé avec Nova et Peter Quill ainsi que Drax le destructeur - ce dernier décédé mais personne ne le reste très longtemps dans un lieu où la mort est abolie. Sans compter que cet univers était en train de s'effondrer sur lui-même. Maintenant, je le sais et franchement j'hésite à révéler quoi que ce soit. Ce ne serait pas très fair play vis-à-vis des auteurs. Il faut bien qu'il reste un peu de mystère. Disons que la forme est originale : un dialogue sado-maso entre Star-lord et cette furie verte de Gamora qui finit par claquer la porte du groupe pour obtenir ce qu'elle veut : des réponses à ses propres questions. Pour le reste, il faudra lire l'album. Et le reste, au-delà des énigmes du Cancerverse est plutôt sympa. J'avais lu quelque part (dans l'encyclopédie de l'univers Marvel peut-être) que Rocket Raccoon avait été l'hôte du parasite de Venom, et bien c'est dans cette seconde moitié du bouquin que l'on peut voir ce que ça donne. Comme toujours dans les gardiens de la Galaxie rien ne se passe comme prévu, tout tourne au désastre complet avant de s'arranger... in extremis. Une BD très optimiste finalement.

Ps:
il faut que je revois rapidement les notions de maths autour des fractions vu la confusion dans laquelle je suis mélangeant tiers, moitié et demi - sur le demi, il y a longtemps que je l'ai en veilleuse. le dernier demi tiers du livre donc, tourne autour d'une rencontre avec les personnages du S.H.I.E.L.D ancienne manière avec un style graphique qui fait penser à Wallace Wood pour ceux qui connaissent ce dessinateur qui avait l'habitude de montrer des pin up dans des fusées pleines de tuyaux et de cadrans avec un sens du relief qui n'appartient vraiment qu'à lui. Ceci dit, c'est franchement GORE ! Les corps éclatent, sont transpercés, les viscères trainent et flottent partout. On se dit que l'influence de Walkind Dead commence - malheureusement - à modifier les scénarios.
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