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Critique de bdelhausse
Quatre histoires au menu de ce tome consacré à Hulk. le géant vert n'est pas accompagné de maïs, mais fait l'objet de toutes les attentions de la part du S.H.I.E.LD., qui ne lui veut pas toujours du bien.
Les récits datent respectivement de 1999, 1968, 1999 et 2012. Personnellement, même si les dessins sont un peu "roots", je préfère l'atmosphère qui se dégage du récit de 1968. Autant le dire tout de suite. On a John Buscema aux dessins, gage de qualité, à mon avis.
Le premier récit est une sorte de mise en abyme. Un général souhaite redorer l'image de Hulk dans l'opinion publique... La solution: créer une BD sur le géant vert et le dr. Banner. Ensuite, on a un long chapitre où les super-héros se succèdent afin de contenir Hulk. C'est un florilège de super-héros... Daredevil, Spiderman, Iron Fist, Power Man, la Torche, les Avengers, la Guêpe, Thor, Vision, Captain Marvel... le Dr. Strange intervient aussi. Il apparaît que c'est en sortant d'un affrontement que Hulk, devenu un Behemoth écervelé, a pris l'ascendant sur le dr. Banner.
C'est un thème récurrent: le dr. Banner est-il toujours aux commandes de Hulk, ou a-t-il disparu? Cela donne une dimension éthique au dilemne auquel les opposants font face. Si le dr. Banner n'est plus capable de s'imposer à Hulk, on peut le détruire ou le déplacer dans un monde lointain (ce que fait le Dr. Strange).
Les deux autres récits sont bâtis sur le même mode. Violence de Hulk incontrôlable, ou presque, et intervention du S.H.I.E.L.D. pour le canaliser. Dans le 3è récit, Welcome to Entropy, on a une opposition entre Hulk/Banner et l'Abomination.Blonsky. L'agent double au centre du problème est une femme.
Par contre, signe des temps oblige (sans doute), dans le 4è récit, une femme est à la tête du S.H.I.E.L.D. et occupe un rôle important dans l'histoire. L'intérêt vient d'une réflexion du dr. Banner, alors qu'il est un esprit brillant, un des chercheurs les plus intelligents, n'est-il pas ironique qu'il se transforme en une masse de force brute et irréfléchie?
On notera qu'il y a peu de femmes dans les deux premiers récits. Même parmi les super-héros, on en voit peu.
Cela se lit agréablement. C'est finalement assez répétitif. Et, vu le profil du super-héros, les rouages sont limités: Hulk ne réfléchit pas, c'est du 100% pétage de gu... Au-delà de cela, on n'explique jamais comment Hulk revient, ou redevient l'ami des autres super-héros. L'histoire est juste un prétexte à des scènes de pif-paf-pouf, souvent très bien dessinées, il faut quand même l'avouer. J'en ai un peu profité pour compléter mes (faibles) connaissances sur les héros Marvel.
Les récits datent respectivement de 1999, 1968, 1999 et 2012. Personnellement, même si les dessins sont un peu "roots", je préfère l'atmosphère qui se dégage du récit de 1968. Autant le dire tout de suite. On a John Buscema aux dessins, gage de qualité, à mon avis.
Le premier récit est une sorte de mise en abyme. Un général souhaite redorer l'image de Hulk dans l'opinion publique... La solution: créer une BD sur le géant vert et le dr. Banner. Ensuite, on a un long chapitre où les super-héros se succèdent afin de contenir Hulk. C'est un florilège de super-héros... Daredevil, Spiderman, Iron Fist, Power Man, la Torche, les Avengers, la Guêpe, Thor, Vision, Captain Marvel... le Dr. Strange intervient aussi. Il apparaît que c'est en sortant d'un affrontement que Hulk, devenu un Behemoth écervelé, a pris l'ascendant sur le dr. Banner.
C'est un thème récurrent: le dr. Banner est-il toujours aux commandes de Hulk, ou a-t-il disparu? Cela donne une dimension éthique au dilemne auquel les opposants font face. Si le dr. Banner n'est plus capable de s'imposer à Hulk, on peut le détruire ou le déplacer dans un monde lointain (ce que fait le Dr. Strange).
Les deux autres récits sont bâtis sur le même mode. Violence de Hulk incontrôlable, ou presque, et intervention du S.H.I.E.L.D. pour le canaliser. Dans le 3è récit, Welcome to Entropy, on a une opposition entre Hulk/Banner et l'Abomination.Blonsky. L'agent double au centre du problème est une femme.
Par contre, signe des temps oblige (sans doute), dans le 4è récit, une femme est à la tête du S.H.I.E.L.D. et occupe un rôle important dans l'histoire. L'intérêt vient d'une réflexion du dr. Banner, alors qu'il est un esprit brillant, un des chercheurs les plus intelligents, n'est-il pas ironique qu'il se transforme en une masse de force brute et irréfléchie?
On notera qu'il y a peu de femmes dans les deux premiers récits. Même parmi les super-héros, on en voit peu.
Cela se lit agréablement. C'est finalement assez répétitif. Et, vu le profil du super-héros, les rouages sont limités: Hulk ne réfléchit pas, c'est du 100% pétage de gu... Au-delà de cela, on n'explique jamais comment Hulk revient, ou redevient l'ami des autres super-héros. L'histoire est juste un prétexte à des scènes de pif-paf-pouf, souvent très bien dessinées, il faut quand même l'avouer. J'en ai un peu profité pour compléter mes (faibles) connaissances sur les héros Marvel.
