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Critique de kielosa




La Beatrice du titre est un bébé de 9 mois, qui, dormant dans son landau sur la terrasse de la villa de ses parents, un beau matin, a mystérieusement disparu.

L'inspectrice Charlie Lager et son collègue Anders de la Section opérationnelle nationale de la police sont envoyés à Karlstad, qui se trouve quelque 300 kilomètres à l'ouest de Stockholm, pour prêter main forte à la police locale.

Après "Annabelle", qui m'avait beaucoup plu et dont j'ai fait une critique favorable le 23 février 2019, et "Francesca" de 2021, ce livre constitue la troisième aventure de l'inspectrice Charlie ou Charline, l'héroïne de Lina Bengtsdotter.

Voler un bébé de 9 mois, à première vue, est probablement soit l'oeuvre d'un psychopathe, soit une sinistre affaire de rançon et donc de gros sous.
Comme le père de la petite disparue, Gustav Palmgren, est un gros brasseur d'affaires et riche à millions, les équipes de recherche concentrent d'abord leur attention sur la famille de Beatrice et leur entourage immédiat.

En l'absence d'une demande de rançon, toutefois, Charlie et son équipe se renseignent sur un ancien collègue de Gustav, Pascal Byle, avec qui une rupture brutale est intervenue et sur le jeune frère, Niklas Sandell, de la maman de Beatrice, Frida, qui est un toxicomane.

Parallèlement et dans des chapitres en alternance de l'enquête policière proprement dite, l'auteure nous raconte la triste histoire de la jeune Sara Larsson, qui à 15 ans, après des années d'abus et de malheurs, se trouve dans un foyer pour adolescentes à problèmes, où elle se lit d'amitié avec Luna Moon, surnommée Lo, une autre jeune infortunée.

En somme, des filles qui ont eu, tout comme notre inspectrice Charlie, une enfance misérable et une éducation loupée par la faute des adultes qui en avaient la responsabilité et la charge. Dans le cas de Charlie Lager, sa terrible mère Betty au comportement aberrant.

Certains passages du livre se passent dans un climat angoissant qui fait penser aux films du grand réalisateur suédois, Ingmar Bergman (1918-2007), tels "Les fraises sauvages" et "Cris et chuchotements".

À part un suspense de tonnerre, plein d'imprévus, Lina Bengtsdotter a réussi à écrire un roman dans lequel progressivement les différents éléments du récit se rejoignent dans une surprenante apothéose.
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