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Critique de dbacquet


Frédéric de Hohenstaufen, dont le prestige a été immense, fascine. Héritier du Christ, des Césars, de Charlemagne, des Normands, petit fils de Roger II de Sicile et de Frédéric Barberousse, son pouvoir était en grande partie sacralisé. S'il se rendit en Terre Sainte, après bien des retards, ce fut pour libérer le royaume de Jérusalem, non pas par les armes, mais par la négociation. Bien que souvent hautain et cruel, comme la plupart des princes du moyen âge, Frédéric apparaît davantage comme un esprit éclairé avide de paix que comme un implacable homme de guerre. Il était curieux des arts et des sciences, fondant les universités de Naples et de Salernes, et la Sicile, à laquelle il fut toujours très attaché - il passa son enfance à Palerme -, devint alors un important foyer de culture. Il parlait, dit-on, six langues, le grec, le latin, l'arabe, le sicilien, le normand et l'allemand. Sa vie a été marquée, dès son plus jeune âge, par les dissensions et les périls, se heurtant aux manoeuvres, souvent sordides, et aux haines de plusieurs papes, plus politiques que religieux, dont Grégoire IX qui l'excommunia.
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