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Critique de Torellion


Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Espace Nord et Babelio qui à l'occasion d'une Masse critique spéciale, m'ont permis de découvrir ce roman de Véronique Bergen.

Kaspar Hauser est un roman psychologique qui s'attaché à faire la lumière sur le mystère des origines du personnage éponyme.
Le 26 juin 1828 déambule dans les rues de Nuremberg, un jeune adolescent d'environ 16 ans. Particulièrement effrayé et fatigué, il ne parle pas. Conduit au poste de police, les agents font une surprenante découverte. Il est porteur d'une lettre disant qu"il se nomme Kaspar Hauser. La lettre est destinée à un capitaine recruteur et aurait été écrite par un journalier qui n'avait plus de ressources pour élever l'enfant.
Ce sera le point de départ d'un mystère qui va passionner l'Allemagne du XIXème siècle.

Véronique Bergen s'approprie le mythe et part de l'hypothèse que cet enfant serait bien le fils caché de feu le duc de Bade.
Son roman est une polyphonie, les voix du geôlier, de Kaspar, de sa mère, de la responsable du complot s'entremêlent pour raconter son histoire.
Le roman aurait pu être bon, mais le style est beaucoup trop pompeux pour en être agréable.
Les discordances de style, de ton bien que nécessaires nuisent au roman et brisent son unité. le style ampoulé de la comtesse est excessif. Les envolés poétiques du jeune homme associé à son retard mental supposé désorganisent la lecture. Les chronologies s'entrecroisent. Les récits ne se soutiennent pas les uns les autres.
En bref, une purge pour ma part.
Je ne dégoûterai pas les futurs lecteurs mais je n'ai clairement pas accroché.
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