AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Melopee


Derrière ce livre énigmatique se cache une formidable leçon de vie qui se distille sous les auspices d'une banale promenade dans les rues de Bologne. le narrateur parcourt la ville qu'a tant chéri son oncle avant lui, peut-être pour retourner dans les traces de l'être disparu ou peut-être pour tenter d'adopter le même regard sur ce qui est au quotidien. Et c'est une superbe Bologne qui s'anime devant nos yeux ébahis. Car on sent que le neveu prend à coeur l'exploration de la ville qui a pris tant de place dans sa famille. Son oncle était un interlocuteur privilégiait qui savait partager sa passion, communiquer son enthousiasme sur des petites choses et leurs rapports fraternels ne sont pas sans rappeler tout l'exemple que représente un parent chez un enfant. Les dessins agrémentent le texte à merveille et lui donnent même un autre éclairage derrière leur touchante simplicité. Quant au texte justement il est d'une belle poésie, tout en finesse et délicatesse car derrière l'éloge de Bologne se dresse un très bel hommage à l'oncle.

Et car je crois que ce qui est dit en quatrième de couverture est particulièrement juste, voici ce livre dont on sort comme d'un très beau songe d'été :

Du rouge aux fenêtres de la Piazza Maggiore, et partout, au détour des rues, le souvenir d'un oncle dont la grande passion fut d'écrire des lettres, en recevoir, et lire, et voyager. En une centaine de séquences ciselées, fragmentaires, délicatement rehaussées par les dessins de Paul Davis, ce délicieux récit-promenade déroule le fil d'une subtile méditation sur la mémoire et le temps. Une flânerie lyrique à travers les mondes d'une cité sans âge comme cet oncle Edgar tant aimé que Bologne la rouge fascinait, et que John Berger fait revivre en un « cri murmuré ».

La tenda rouge qui figure dans le titre est un tissu épais qui, en tant qu'image, désignerait le voile qu'il faut lever pour apercevoir toutes les beautés dont regorgent la ville. Enfin, ceci n'est que mon interprétation !
Encore une jolie découverte signée Télématin ! Merci aux médias qui me donnent de si bonnes idées pour diversifier le champ des possibles !
Commenter  J’apprécie          00







{* *}