AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lechristophe


"FBI, histoire d'un empire" est un essai assez épais (près de 600 pages) dans lequel Jacques Berlioz-Curlet retrace toute l'histoire du FBI depuis sa création en juillet 1908 sous le nom de Bureau of Investigation.
Avec l'auteur, on suit, sur un peu plus d'un siècle, la transformation de ce simple Bureau d'enquêteurs du ministère de la Justice en premier service fédéral de police et d'agence de renseignements américain, dont les attributions vont de l'antiterrorisme au contre-espionnage en passant par la cybercriminalité. On effleure également l'évolution de la société américaine sur cette même période et les dangers auxquels elle a dû faire face et dont le FBI a su profiter pour croître : la Première guerre mondiale et les tentatives d'espionnage et de sabotage allemand, le gangstérisme à la charnière des années 20 et 30 (la Prohibition et les attaques de banques), la Seconde guerre mondiale, l'anticommunisme et le maccarthysme des années 50, la guerre froide, les années 60 et le mouvement pour les droits civiques, le Watergate, la montée du terrorisme international depuis les années 70, l'attentat du 11 septembre 2001.
Mais qui dit FBI dit John Edgar Hoover. Directeur de l'agence fédérale de 1924 à 1972, elle est sa créature et pendant près de cinquante ans il l'a formée à son image.

Jacques Berlioz-Curlet, ancien policier, a l'air de bien connaître son sujet. Trop peut-être puisqu'il nous abreuve souvent de sigles et de détails qui alourdissent certains passages.
Par ailleurs, l'auteur est tellement enthousiasmé que son ouvrage en devient malheureusement souvent trop hagiographique. A tel point qu'on pourrait même croire qu'il s'agit d'un ouvrage de commande afin de redorer le blason du FBI en France...

Je n'en remercie pas moins Babelio pour m'avoir sélectionné lors de sa Masse Critique et les Editions Archipoche de m'avoir envoyé ce livre.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}