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Critique de tynn


tynn
18 novembre 2016
Aimer la vie, la célébrer, s'en rassasier, car la mort rode et finit toujours par gagner.

Le vieux peintre, assis dans son jardin de Giverny en aura fait l'expérience au plus profond de son âme et de son talent.

Avec une plume romanesque, élégante et descriptive, Michel Bernard promène son lecteur de la fin de l'Empire à la Grande guerre, accompagnant le courant artistique novateur des peintres impressionnistes. En trois chapitres dédiés, à Frédéric Bazille, à la douce Camille, épouse du peintre, et aux dernières années de Claude Monet, il célèbre l'amitié, l'entraide, l'amour, le chagrin pour les disparus, l'hommage aux morts pour la France.

Assumant quelques libertés ou omissions biographiques, l'auteur donne à voir le processus de création, l'inspiration par la nature, le cercle familial et amical, ouvrant à la compréhension de tableaux que nous admirons sur les cimaises des musées.

Un bien joli roman où s'invitent Renoir, Sisley, Manet et quelques figures essentielles de la société: Clemenceau, Durand-Ruel. Si la première partie est fort sombre avec le parcours fulgurant du jeune Frédéric Bazille, tombé au champ d'honneur des combats de 1870, la suite est une reconstitution vivante et intime du parcours de Monet, son cercle familial, son intransigeance artistique.

Excellente lecture!
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